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Vélo/piéton

1- Ce que dit la loi

2- Apprendre à vos enfants

3-  Partage de la route

4- Visibilité nocturne

5- sécurité piéton

6- communiqué SQ 2023

7- Vélo électrique

1- Sécurité vélo

  

VÉLO

CE QUE DIT LA LOI

En vélo, il y a des règles à respecter : la signalisation, les feux de circulation… Il y a aussi des interdictions, comme celles de circuler sur un trottoir – sauf en cas de nécessité ou si la signalisation l’exige ou le permet – ou avec des écouteurs sur les oreilles ou en textant. En cas d’infraction au Code de la sécurité routière, des amendes sont prévues.


OBLIGATIONS

Selon le Code de la sécurité routière, le cycliste doit, entre autres :


RESPECTER LA SIGNALISATION

Le cycliste doit se conformer en tout temps aux panneaux et aux feux de circulation. Il doit par exemple s’immobiliser complètement à un feu rouge ou à un panneau d'arrêt, même si la voie est libre.

Au feu rouge, il doit attendre que le feu passe au vert avant de repartir ou qu’un feu pour piétons soit activé. Dans ce cas, le cycliste est autorisé à continuer à la condition :

  • de s’immobiliser et de s’assurer qu’il peut circuler sans danger
  • d’accorder la priorité aux piétons (c’est-à-dire laisser passer les piétons circulant dans l’intersection)
  • de circuler à une vitesse raisonnable et prudente

Attention, le cycliste ne peut pas traverser à un feu pour piétons si une signalisation lui interdit.


Si un panneau de signalisation interdisant le virage à droite au feu rouge est installé à une intersection, le cycliste n’est pas autorisé à y effectuer un virage à droite à un feu rouge, même si un feu pour piétons est activé.


RESPECTER LA PRIORITÉ


À un passage pour piétons, s’arrêter dès qu’un piéton s’y engage ou manifeste clairement son intention de traverser, par exemple, s’il attend sur le trottoir qui borde le passage pour piétons, s’il fait un signe de la main, qu’un contact visuel a été établi avec lui, etc.


À une intersection, céder le passage aux piétons, aux véhicules et autres cyclistes qui ont la priorité.


À plus de 5 mètres d’un autobus ou minibus scolaire dont les feux rouges intermittents sont en marche ou qui fait usage du panneau d’arrêt, s’immobiliser jusqu’à ce que les feux soient éteints et que le panneau soit rabattu.


CIRCULER DU BON CÔTÉ


Sur la chaussée, circuler aussi près que possible du côté droit, tout en tenant compte de l’état de la chaussée et des risques d’emportiérage, et dans le même sens de la circulation. Le cycliste peut quitter sa position :


  • pour effectuer un virage à gauche
  • s’il est autorisé à circuler à contresens
  • en cas de nécessité


Sur l’accotement, rouler dans le sens de la circulation ou le sens indiqué par une signalisation.


SIGNALER SES INTENTIONS


D’une façon continue et sur une distance suffisante pour être bien vu par les autres usagers, il faut signaler ses intentions, à moins que la manœuvre ne mette en péril sa sécurité.


CIRCULER À LA FILE


En groupe, circuler à la file (non côte à côte) :

  • le groupe peut être formé d’un maximum de 15 cyclistes
  • s'il y a plus de 15 cyclistes, il faut former un autre groupe


SE POSITIONNER ADÉQUATEMENT


Le cycliste doit demeurer à califourchon (une jambe de chaque côté du vélo) et tenir le guidon.


INTERDICTIONS


Le Code de la sécurité routière interdit au cycliste, entre autres, de circuler :


  • sur les autoroutes ou sur leurs voies d'accès
  • en sens inverse de la circulation – sauf si la signalisation autorise le contresens à vélo ou en cas de nécessité
  • sur le trottoir – sauf en cas de nécessité ou si la signalisation l’y oblige ou le permet (il devra alors circuler à basse vitesse et accorder la priorité de passage aux piétons)
  • entre deux rangées de véhicules en mouvement, sauf lorsque la rangée de droite est réservée au virage à droite
  • en portant un ou des écouteurs
  • en manipulant un appareil électronique portatif, qu’il soit ou non tenu en main
  • en consultant l’information affichée sur un écran de visualisation, à moins que l’ensemble des conditions suivantes soient respectées :
    • l’information est utile à la conduite ou est liée au  fonctionnement des équipements usuels de la bicyclette
    • l’écran est intégré à la bicyclette ou est installé  sur un support fixe
    • l’écran est positionné et conçu de façon à ce que le  cycliste puisse le faire fonctionner et le consulter aisément
  • en faisant quelque action que ce soit susceptible de le distraire de la conduite prudente de sa bicyclette
  • avec un vélo ayant un système de freinage défectueux

Il est également interdit :

  • de transporter un passager, sauf si un siège est prévu à cet effet
  • de circuler en ayant un passager, un animal ou un objet qui obstrue la vue ou gêne la conduite du vélo
  • de consommer des boissons alcoolisées en circulant
  • de consommer de la drogue, sauf un médicament en vente libre ou un médicament, autre que du cannabis, qui a été prescrit par un professionnel autorisé à le faire

INFRACTIONS : AMENDES

   

Exemples d'infractions


Pénalités

 

Omettre de s'immobiliser à un   feu rouge ou à un arrêt obligatoire


80 $ à   100 $

 

Effectuer un virage à droite au   feu rouge alors que la signalisation l'interdit


80 $ à   100 $

 

Omettre de céder le passage aux   usagers qui ont la priorité à l'intersection


80 $ à   100 $

 

Circuler avec un ou des   écouteurs


80 $ à   100 $

 

Circuler en manipulant un   appareil électronique portatif, qu’il soit ou non tenu en main, sauf s’il   affiche des informations utiles à la conduite, auquel cas il doit être   installé sur un support fixe


80 $ à 100 $

 

Omettre de signaler ses   intentions, sauf si la manœuvre est dangereuse


80 $ à   100 $

 

Transporter un passager sur un   vélo non adapté à cette fin


80 $ à   100 $

Dernière modification :  6 février 2024

https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/moyens-deplacement/velo/ce-que-dit-la-loi 

  

SAAQ

Sécurité vélo / piéton

2- sécurité vélo

   

La sécurité en bicyclette ce qu’il faut apprendre à vos enfants


La sécurité enfantile , Les sports et la vie active 


La plupart des enfants entre 6 et 16 ans se promènent en bicyclette. Les enfants découvrent la joie de faire de la bicyclette quand ils sont très jeunes. Lorsqu’ils deviennent plus habiles et s’adaptent aux règles de la route, la transition de jouet à mode de transport s’effectue et la supervision parentale se relâche en parallèle.


En tant que parent, les attitudes que vous inculquez maintenant à votre enfant, détermineront la façon dont il ou elle circulera à bicyclette pendant des années à venir. Si vous persistez, si vous enseignez les leçons à votre enfant comme si sa vie en dépendait – ce qui est vrai – vous vous ferez moins de souci lorsque votre enfant sort de l’entrée privée.


Au début


Vérifiez que le casque et la bicyclette de votre enfant soient à la bonne taille. Il ou elle devrait pouvoir enjamber la bicyclette avec les deux pieds par terre; une bicyclette trop petite ou trop grande constitue un risque. Les bicyclettes à dix vitesses ne consitutent pas un bon choix puisque souvent les petites mains n’atteignent pas les freins à mains. Il serait préférable d’acheter une bicyclette munie d’un frein à rétropédalage. Au minimum, la bicyclette devrait être équipée d’une clochette et de réflecteurs.

Pour les très jeunes enfants il est absolument nécessaire de connaître les règles :

  • Ne joue pas sur la chaussée.
  • Ne circule pas sur les rues à circulation dense.
  • Ne circule pas la nuit.
  • Immobilise-toi à tous les panneaux d’arrêt.
  • Circule à droite dans les sens de la circulation.
  • Prends tes propres décisions.

Les dangers


La majorité des accidents de bicyclette n’impliquent pas de voitures. La plupart des accidents sont attribuables à une chute, à une collision avec un objet fixe, à une collision avec une autre bicyclette ou à une collision avec un piéton résultant d’une perte de contrôle par le cycliste. La plupart des accidents se produisent près de la maison, dans un environnement familier.


Mais dans l’ensemble, la plupart des accidents sérieux de bicyclette sont ceux qui impliquent une voiture et une bicyclette. Apprenez ces leçons suivantes à vos enfants comme si leur vie en dépendait. C’est bien le cas.


Sortie d’une entrée privée


Lorsqu’un enfant sort d’une entrée privée et il qu’est heurté par une voiture, il s’agit d’un accident de « sortie de l’entrée ». Ce genre d’accident représente environ 8 % des collisions impliquant une voiture et une bicyclette et frappe les enfants lorsqu’ils sont jeunes: l’âge médian est inférieur à dix ans.


Ce que vous pouvez faire : premièrement, rendez-vous compte du danger que présente votre entrée privée. S’il y a des obstacles qui cachent la vue aux automobilistes qui passent (des buissons ou des arbres, par exemple) taillez-les légèrement.


 Vous pouvez garer votre voiture devant l’entrée privée, si les règlements locaux le permettent. De cette façon, votre enfant ne pourra pas se servir de l’entrée comme rampe de lancement. La meilleure chose que vous pouvez faire cependant, c’est d’enseigner à votre enfant les mesures de sécurité à prendre relativement à l’entrée. Faites-lui pratiquer les étapes suivantes:


  • Immobiliser la bicyclette avant de s’engager sur la rue.
  • Regarder à gauche et à droite pour évaluer la circulation.
  • S’il n’y pas de circulation, avancer sur la chaussée.


Brûler un arrêt


La plupart des cyclistes qui se font heurter alors qu’ils franchissent une intersection sans s’arrêter savent qu’ils doivent s’immobiliser. Ils ne comprennent tout simplement pas pourquoi ils devraient le faire ou ils sont distraits.

 Mais ce qu’il faut bien faire comprendre à votre enfant c’est que, bien qu’il ne se fasse pas heurter chaque fois qu’il omet de s’immobiliser à un panneau d’arrêt, s’il continue à brûler les arrêts, il peut finir par être victime d’un accident.


Ce que vous pouvez faire: amenez votre enfant à un panneau d’arrêt près de chez vous. Expliquez-lui ce que le panneau veut dire en insistant sur les points suivants:


  • Il faut s’immobiliser à tous les panneaux d’arrêt, peu importe ce qui se passe.
  • Il faut regarder dans les deux directions pour évaluer la circulation.
  • Il faut attendre jusqu’à ce que la circulation à l’intersection soit dégagée.
  • On peut avancer lorsqu’on peut le faire sans risque.


Afin que votre enfant n’oublie jamais cette leçon, il faudrait peut-être changer vos habitudes lorsque vous conduisez ou circulez à bicyclette. Si vous avancez au pas à une intersection pourvue d’un panneau d’arrêt, votre enfant remarquera cela et se rendra compte du fait que vous ne mettez pas vraiment en pratique ce que vous prêchez. Pour l’amour de votre enfant, immobilisez-vous aux panneaux d’arrêt.


Les virages effectués sans signaler ses intentions


Il s’agit d’un autre genre important d’accident impliquant les cyclistes qui effectuent un virage à gauche sans signaler leurs intentions.


Vous devez enseigner à votre enfant à traverser à pied les rues à circulation dense – au moins jusqu’à ce qu’il ait une certaine formation avancée et qu’il soit assez vieux pour comprendre les règles de la circulation. Mais en attendant, vous pouvez enseigner à votre enfant de toujours regarder en arrière et de signaler ses intentions avant d’effectuer un virage à gauche, lorsqu’il fait du vélo dans un quartier résidentiel.


 Amenez votre enfant à un terrain de jeu pour qu’il s’habitue à rouler sur la ligne droite peinte tout en regardant derrière lui. Tenez-vous à côté et levez les deux doigts de la main après que votre enfant soit passé devant vous. Appelez-le. Après avoir pratiqué pendant une quinzaine de minutes, un enfant de dix ans devrait être en mesure de regarder derrière lui et d’identifier le nombre de doigts levés de votre main – sans faire une embardée!


La nuit


La plupart des accidents qui sont le résultats d’une voiture arrivant de derrière et heurtant un cycliste se passe la nuit. Mais en général se sont des cyclistes plus agés, environ 20 ans, qui sont impliqués dans ces accidents.


Ne laissez pas les jeunes enfants partir en bicyclette la nuit. Faites leur comprendre que s’ils ne sont pas rentrés lorsqu’il fait nuit, la seule chose à faire est de vous appeler pour que vous alliez le chercher. Vous pouvez peut-être attacher un peu d’argent à sa bicyclette au cas où il doit faire un appel urgent.


Pour les adultes et adolescents la première chose à faire c’est de munir la bicyclette d’accessoires d’éclairage puissants et de réflecteurs, et porter des vêtements clairs et colorés munis de bandes réfléchissantes. 


Rappelez-vous de ce petit conseil: lorsque vous circulez la nuit, surveillez l’ombre projetée par les phares des voitures qui vous dépassent. Si votre ombre se déplace vers la droite à mesure que la voiture s’approche derrière vous, cela veut dire que l’automobiliste se déplace à gauche pour vous dépasser. Si votre ombre reste droit devant vous, cela veut dire que la voiture se dirige droit vers vous. Écartez-vous du chemin! Suivre le chef de file


Un grand nombre de collisions impliquant une voiture et une bicyclette se produisent lorsque les enfants circulent à la file indienne. Le premier cycliste ne s’immobilisera peut-être pas au panneau d’arrêt et franchira l’intersection. Il se peut par contre que le deuxième se fasse heurter. Plusieurs genres d’accidents impliquent ce comportement de groupe, comportement qui est très difficile à contrer.


Enseignez à votre enfant de toujours évaluer lui-même la situation de la circulation. Lorsqu’un groupe d’enfant font du vélo, chaque cycliste devrait s’immobiliser aux panneaux d’arrêt et chaque cycliste devrait regarder en arrière avant d’effectuer un virage à gauche.


Et les casques?


Moins de 20 % des blessures à bicyclette résultent de collisions avec des voitures. La majorité proviennent des chutes ou peuvent être le résultat d’une perte de contrôle. Les chutes peuvent être causées par un dérapage, un lacet coincé dans la chaîne du vélo ou simplement par la roue qui se coince dans une fissure dans la rue.


Lors d’une chute le front est la première partie du corps à heurter le sol. Les blessures à la tête causent la plupart des décès en vélo et peuvent entraîner des blessures permanentes suite à un traumatisme crânien. Près de 88 % des blessures graves à la tête pourraient être évitées en portant un casque. C’est pour cela qu’il est important que votre enfant porte un casque qui est de la bonne taille et certifié par l’Association canadienne de normalisation (CSA).


Lors de l’achat d’un casque, l’enfant devrait en essayer plusieurs pour s’assurer qu’il achète bien celui qu’il lui faut. Demandez de l’aide avant de prendre la décision finale.


Vérifiez que votre enfant porte toujours son casque. Le casque nous protège seulement si on le porte!


3-Partage de la route

  

  

Piéton / Cycliste vs véhicule = Zombie / Chevreuil vs Poids lourd

Enfoncez-vous cela bien profondément dans la tête, vous ne faites pas le poids!


Quand on parle du partage de la route, vous êtes aussi impliquées que les véhicules autour de vous!


Vous êtes responsables de votre sécurité. Oui les piétons et cyclistes ont la priorité aux intersections et sur les passages piétons. Pas au milieu de nulle part! 


De plus vous assurez d’être vu est votre responsabilité. Ce n’est pas parce que vous vous engagez que les véhicules vous ont vu.Les principes de base que vous ont sûrement enseigné vos parents est toujours de mise. 


-Avant de traverser une rue, on regarde de chaque côté. -On établit le contact visuel avec les conducteurs. (Il se peut que vous soyez positionnés dans un point mort ou il ne vous voie absolument pas)

. -Quand vous êtes sûr d’avoir été vu et sûr qu’il vous laisse champs libre, alors là allez-y.


Pour ce qui est des vélos, c’est la même chose. Mais en plus vous êtes soumis aux mêmes règles que les véhicules.


Vous devez faire les arrêts vous aussi, et vérifier vos angles morts avant de tourner ou de traverser la rue est primordial.


Cela dit… Bonne route. 

4-Visibilité nocturne!


Visibilité nocturne


La nuit, la plupart des piétons, cyclistes et autres, deviennent presque invisible dû à la couleur foncée de leurs vêtements.


Même avec les lumières de rue et celle des véhicules, les automobilistes ont du mal à vous voir… 


Imaginez si vous êtes dans les partis ombragés de la rue, vous trouver dans les point morts du véhicule, et c’est encore pire s’il pleut, car la lumière semble absorbée par la noirceur de la chaussée mouillée.


Vous devenez des ombres dans l’ombre!


Tous les vélos se devraient d’être équipés comme il se doit au minimum de réflecteurs et de phares avant et arrière si vous circulez la nuit.


Tous, devriez porter des couleurs pâles plus visibles où équipez-vous de brassard réfléchissant, soyez plus vigilant.


Vous assurer de bien regarder et d’être vu est valable de jour comme de nuit. 


Votre sécurité, ça commence surtout par vous!.


5- sécurité piéton

 

La sécurité du piéton

Trains, avions et voitures ne détrôneront jamais la marche, le premier mode de déplacement humain, et sans aucun doute le moins polluant !

Mais, même si un permis n’est pas nécessaire pour battre le pavé, il convient de respecter certaines règles de prudence et de conduite. 

Il est bon de rappeler que, même si le piéton est toujours prioritaire, il faut être particulièrement vigilant face aux autre usagers de plus en plus nombreux et variés dans l’espace urbain.

En ville, la moitié des trajets se fait à pied. D'ailleurs, plus de 2 piétons sur 3 sont tués en agglomération.
Ils représentent 15 % des tués de la route. Parmi ces marcheurs victimes, beaucoup de personnes âgées (plus de la moitié) et des enfants.

Que ces quelques chiffres ne vous découragent pas. La marche est un excellent exercice et le Ministère de la Santé recommandait récemment de la pratiquer une bonne demi-heure chaque jour. Alors laçons nos lacets et en route… enfin, en marche ! 
 

Le code du trottoir.
 

Les règles de base sont simples : marcher sur le trottoir, emprunter les passages protégés, ne pas traverser une rue en diagonale et respecter la signalisation lumineuse.

Car, même s’il est toujours prioritaire, le piéton doit accepter de partager l’espace avec tous les autres usagers. Le respect mutuel et la courtoisie sont les deux principales qualités de l’usager.
 

Par ailleurs, lorsque vous marchez vite, prenez garde à ne pas mettre un pied sur la chaussée pour doubler un autre piéton sans regarder ce qui arrive derrière vous. Méfiez-vous aussi des obstacles au sol et des voies de bus et de pistes cyclables, parfois à contresens de la circulation. Prudence aussi avec les piétons à roulettes (rollers, skates), qui sont aussi des piétons.
Il faut bien sûr de traverser aux feux (que vous respecterez scrupuleusement surtout si vous êtes en compagnie d’enfants), vérifier que toutes les voitures sont arrêtées et qu’aucune ne tourne. Pensez à jeter un œil à droite et à gauche et à tendre l’oreille, cet excellent auxiliaire de la vision, trop souvent rendu inopérant par des écouteurs ou casque. Même à pied, la vigilance est de mise.
 

Petit rappel du Code de la Route : s'il existe un passage piéton à moins de 50 mètres, vous êtes tenu de l'emprunter (article R412-37 du Code de la route). Lorsqu'il n'y a pas de passage piéton aux intersections, vous devez emprunter la partie de la chaussée en prolongement du trottoir.
 

Cas d’école pédestre.
 

Marche nocturne.
La nuit, tous les chats sont gris et les piétons aussi. Si vous voyez les phares d’une voiture à plusieurs centaines de mètres, ayez en tête que son conducteur, lui, ne vous verra qu’au dernier moment. Pensez à vous équiper idéalement d’un brassard réfléchissant.
 

En colonne par deux.
En  groupe restreint (jusqu’à 4 personnes), mieux vaut en fait se placer en file indienne. On marchera alors sur le côté gauche de la route, c’est à dire face aux voitures. Ce qui signifie qu’en Angleterre, ce sera sur le côté droit !
En groupe plus important, c’est le contraire. Les marcheurs iront dans le sens de la circulation, donc sur le côté droit (en France !). Si vous êtes vraiment nombreux, nous vous conseillons de fractionner les groupes : pas plus de 20 personnes et 50 mètres entre chaque groupe.
De nuit, le marcheur de tête aura une lampe de poche, celui de queue un feu rouge, et les marcheurs extérieurs porteront un brassard réfléchissant.
 

Interdit aux piétons.
L’autoroute est un espace dévolu aux automobiles. Mais quand l’automobile tombe en panne et qu’on s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, il faut bien marcher jusqu’à la borne d’appel. L’espérance de vie d’un piéton sur autoroute étant de l’ordre de la demi-heure, mieux vaut prendre quelques précautions. D’abord, mettre les warnings et descendre du véhicule côté droit ; ensuite, passer rapidement derrière la glissière de sécurité. Ainsi protégé, on pourra, en faisant très attention, aller placer un triangle signalant la panne 100 mètres avant la voiture et attendre les secours.

Petits piétons.
Les parents ont une naturelle mais fâcheuse tendance à surestimer les capacités de leurs enfants. Pourtant, de par leur petite taille, leur champ visuel limité et leur « pensée magique », ils ne peuvent percevoir et comprendre les dangers de la route avant 10 ou 12 ans. À titre d’exemple, un enfant de 7 ans met 3 à 4 secondes pour repérer si une voiture est arrêtée ou en mouvement, ce qu’un adulte perçoit en une demi-seconde. 
Il appartient aux parents, par leur comportement responsable, d’initier les enfants aux dangers de la route. Si vous traversez n’importe comment en méprisant la signalisation, votre enfant aura toutes les peines du monde à écouter vos conseils de prudence.
Ainsi, vous lui apprendrez à toujours descendre de voiture côté trottoir, à regarder à droite et à gauche, à traverser dans les clous, etc. Vous ferez avec lui les trajets courants, avant d’enfin le laisser aller seul au collège. Mais pas avant.
 

Petit laïus à l’attention des automobilistes.
 

Doit-on leur rappeler que les trottoirs et les passages protégés sont des espaces réservés aux piétons et en aucun cas des parkings ? Que ce conseil vaut aussi pour les motards (beaucoup d’aveugles se blessent en buttant sur un deux roues mal garé) ? Qu’il convient de laisser suffisamment de place pour les piétons, qu’un marcheur peut pousser un landau, et éventuellement se déplacer sur un fauteuil roulant ? Qu’un piéton heurté par une voiture roulant à 80 km/h n’a qu’une chance sur 10 de s’en sortir vivant ? Que, là encore, le respect de l’autre est la clé d’un monde plus humain ? 
 

 Conclusion : tous piétons.
 

Nous sommes tous des piétons. Marcher est un objectif du premier âge et un enjeu du quatrième. Pour les plus âgées qui peuvent encore se déplacer, c’est parfois le seul moyen de locomotion. Ils ont parfois besoin d’aide pour traverser, descendre d’un trottoir, porter un paquet ou juste qu’on s’arrête en souriant pour les laisser passer. Et nul ne sait ce que vous gagnerez en perdant un peu de temps pour aider un vieux piéton.

6- Communiqué SQ 2023

 

OPÉRATION NATIONALE CONCERTÉE PARTAGE DE LA ROUTE

Date de diffusion : 26 avril 2023

L’ensemble des services de police du Québec, en collaboration avec les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), intensifieront leurs interventions et leurs activités de sensibilisation, du 28 avril au 4 mai, dans le cadre de l’opération nationale concertée Partage de la route.


Soulignant les 10 ans des opérations nationales concertées, celle-ci se déploiera sous le thème « Sur la route, on se conduit bien. » Il vise à rappeler à l’ensemble des usagers de la route, quel qu’il soit, l’importance de respecter non seulement les lois en vigueur, mais aussi d’adopter des comportements favorisant leur propre sécurité et celle des autres. 


Nous sommes tous, à certains moments, un conducteur, un cycliste ou un piéton. Il est primordial de faire preuve de patience et de vigilance.


Rappelons que le principe de prudence, tel que défini par le Code de la sécurité routière, a pour objectif d’assurer la sécurité de tous sur le réseau routier. Il prévoit que chaque usager de la route, peu importe son moyen de transport, est tenu, surtout à l’égard de celui qui est plus vulnérable que lui, d’agir avec prudence et respect lorsqu’il circule sur un chemin public.


 N’oublions pas que l’usager vulnérable, comme le piéton, est tenu d’adopter des comportements favorisant sa sécurité.

En 2021, un peu plus de 2000 piétons ont été victimes de collisions sur le réseau routier.


 Il est primordial que ces usagers, qui sont vulnérables, fassent également preuve de prudence en adoptant des comportements simples.

  • Traverser à l’intersection ou au passage pour piétons le plus près;
  • Respecter les feux pour piétons;
  • Marcher sur le trottoir ou, s’il n’y en a pas, au bord de la chaussée, face à la circulation;
  • Vérifier la circulation avant de traverser (à gauche, à droite, de nouveau à gauche et à l’arrière);
  • Établir un contact visuel avec les conducteurs, sinon présumer qu’ils ne les ont pas vu;
  • Éviter les objets de distraction (écouteurs, cellulaire, texto, etc.) lorsqu’ils marchent et surtout en traversant une intersection;
  • Être visible en tout temps (vêtements voyants, bandes réfléchissantes, etc.);
  • Être vigilant en présence de véhicules lourds.


Les cyclistes étant également des usagers vulnérables peuvent aussi faire preuve de prudence par de gestes simples tels que :

  • Être prévisible et signaler ses intentions;
  • Être visible;
  • Porter un casque;
  • Respecter la signalisation et les priorités de passage.


Les partenaires s’unissent afin de sensibiliser par différentes actions de prévention et de répression l’ensemble des usagers de la route.

 Les zones scolaires feront également l’objet de surveillance, les enfants sont des usagers particulièrement vulnérables du réseau routier!


 N’oubliez pas, que nous sommes tous, à un certain moment, un piéton, un cycliste, ou un automobiliste.


Unis dans nos actions depuis une décennie!


Source: SQ

7- Vélo électrique

 

En vélo électrique

Qu’est-ce qu’un vélo électrique?

Officiellement appelé « bicyclette assistée » ou parfois « vélo à assistance électrique » (VAE) ou même « e-bike » le vélo électrique est équipé :

  • d’un moteur électrique (et non à essence) qui est alimenté par une batterie rechargeable
  • d’un guidon et d’un pédalier
  • de 2 ou 3 roues qui sont en contact avec le sol

En tout temps, le VAE doit permettre au cycliste de pédaler comme sur un vélo classique sans assistance électrique. L’assistance électrique peut être activée par le pédalage ou par une commande d’accélérateur. Pour pouvoir circuler sur les chemins publics, le moteur électrique du VAE doit avoir une puissance nominale de 500 watts ou moins et dont l’assistance cesse à une vitesse de 32 km/h ou moins.


Le Code de la sécurité routière prévoit des règles particulières pour les personnes qui font du vélo électrique, entre autres l’obligation de porter un casque de vélo.

Le port d’un casque protecteur conforme aux normes est obligatoire


Le Règlement sur les casques protecteurs Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre exige que le casque soit formé d’une coquille rigide, qu’il soit rembourré à l’intérieur et qu’il soit muni d’une sangle qui passe sous le menton.


En plus d’être illégal, un casque de vélo non conforme pourrait ne pas vous offrir une protection adéquate.


Avant de choisir un casque, assurez-vous que celui-ci respecte une ou plusieurs des normes suivantes :

  • CAN/CSA-D113.2 (Association canadienne de normalisation)
  • 16 CFR Part 1203 (Consumer Product Safety Commission)
  • ASTM F1447 ou ASTM F1898 (American Society for Testing and Materials)
  • EN 1078 (Comité européen de normalisation)
  • B-90 et B-95 (Snell Memorial Foundation)

Vélo électrique et casque protecteur : des amendes sont prévues

Si l’on ne se conforme pas au Code de la sécurité routière, on risque de recevoir une amende de 60 $ à 100 $.


Ajustement du casque

Un casque conforme mal ajusté pourrait ne pas protéger la tête de façon optimale lors d’une chute. Les blessures à la tête peuvent entraîner des décès chez les cyclistes. Assurez-vous donc d’ajuster votre casque correctement.


Équipement du vélo électrique

L’équipement du vélo électrique doit être conforme au Code de la sécurité routière, entre autres en ce qui concerne les réflecteurs et les feux.


Faire du vélo électrique sur la voie publique

  • Il faut respecter les règles qui s’appliquent à tous les cyclistes, dont le Code de la sécurité routière et l’obligation de porter un casque.
  • Il faut adopter les bonnes pratiques, telles que circuler prudemment et à une vitesse raisonnable.
  • Il est permis de circuler sur la voie publique, sauf sur les autoroutes et leurs voies d’accès.
  • Il ne faut pas faire immatriculer un vélo électrique.

En cas d’accident

Les blessures subies lors d’un accident avec un vélo électrique (ou une bicyclette ou un tricycle munis d’un moteur) ne sont pas couvertes par le régime public d’assurance automobile, sauf lorsque cet accident implique un véhicule en mouvement couvert par le régime.


Âge minimal pour faire du vélo électrique

Pour avoir le droit de conduire un vélo électrique, il faut être âgé de 18 ans ou plus.


Toutefois, les personnes âgées de 14 à 17 ans qui détiennent un permis de la classe 6D (cyclomoteur) sont également autorisées à conduire un vélo électrique.


Vélo muni d’un moteur à combustion : interdit


Il est interdit de circuler sur le réseau routier ou sur les voies cyclables avec un vélo équipé d’un moteur à combustion (par exemple un moteur à essence).


L’ajout d’un tel moteur convertit le vélo en cyclomoteur Cliquer pour ouvrir la boîte d'information supplémentaire (scooter) artisanal ou en motocyclette Cliquer pour ouvrir la boîte d'information supplémentaire artisanale.


Le Code de la sécurité routière n’autorise pas ce type de conversion.


Différences entre la bicyclette assistée et le cyclomoteur électrique (scooter électrique)

Il peut y avoir une certaine confusion entre le cyclomoteur électrique et la bicyclette assistée.


Le cyclomoteur électrique est un véhicule routier qui doit être immatriculé, alors que la bicyclette assistée ne peut pas l’être.

Pour que la bicyclette assistée puisse circuler sur la voie publique, elle doit répondre aux critères suivants :


  • Il s’agit d’une bicyclette.
  • Sa puissance électrique nominale est de 500 W ou moins.
  • La vitesse maximale à laquelle son moteur électrique peut assister le cycliste est de 32 km/h. Seule la force musculaire doit permettre au cycliste d’excéder cette vitesse sur une surface plane.
  • Elle porte un numéro d’identification qui n’est pas tenu d’être décodable, ni d’avoir 17 caractères, ni d’être conforme à la norme 115 de Transports Canada, contrairement au numéro que l’on retrouve sur les véhicules routiers en général.

Caractéristiques du cyclomoteur électrique :

  • Il s’agit d’un véhicule automobile.
  • Sa puissance maximale n’est pas limitée (la vente, l’achat, la location et l’échange de composantes destinées à augmenter la vitesse ou la puissance maximale d’un cyclomoteur sont toutefois interdits par le Code de la sécurité routière).
  • Sa vitesse maximale est de 70 km/h ou moins.
  • Il porte l’étiquette de conformité standard de Transports Canada indiquant entre autres :
    • le numéro d’identification du véhicule (NIV) (le NIV est composé de 17 caractères décodables et il est conforme à la norme 115 de Transports Canada)
    • la date de fabrication
    • le type de véhicule
  • Il doit être construit et certifié conformément aux normes de sécurité des véhicules automobiles de Transports Canada pour pouvoir circuler sur les chemins publics.
  • Il doit être immatriculé.

Il est à noter qu’un cyclomoteur peut être muni d’un pédalier et que le port du casque protecteur de moto est obligatoire.

Dernière modification : 26 juillet 2024


Source : SAAQ

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