CSSRJ
  • Accueil
  • Qui sommes nous?
  • Partenaire/Collaborateur
  • Trucs et conseils
  • Trucs / conseil 2
  • Articles
  • Articles 2
  • Danger de la route
  • Aide à la conduite
  • Mécanique 101
  • La loi
  • La loi 2
  • Moniteurs
  • Erreurs de débutants!
  • véhicule lourd
  • Écoconduite
  • irritants/courtoisie
  • Faculté affaiblit!
  • Amende/point d'inaptitude
  • Victimes / témoignages
  • Sécurité vélo / piéton
  • Le bonnet d'âne va...
  • Histoire automobile
  • Jeux / coloriages
  • Vidéo
  • BD
  • Pub
  • Articles séc. / promo.
  • Publication / affiche
  • Liens utiles
CSSRJ
  • Accueil
  • Qui sommes nous?
  • Partenaire/Collaborateur
  • Trucs et conseils
  • Trucs / conseil 2
  • Articles
  • Articles 2
  • Danger de la route
  • Aide à la conduite
  • Mécanique 101
  • La loi
  • La loi 2
  • Moniteurs
  • Erreurs de débutants!
  • véhicule lourd
  • Écoconduite
  • irritants/courtoisie
  • Faculté affaiblit!
  • Amende/point d'inaptitude
  • Victimes / témoignages
  • Sécurité vélo / piéton
  • Le bonnet d'âne va...
  • Histoire automobile
  • Jeux / coloriages
  • Vidéo
  • BD
  • Pub
  • Articles séc. / promo.
  • Publication / affiche
  • Liens utiles

Articles

SAAQ, CSSRJ, autres

1- Statistiques2023-2022

2- Classes de permis

3- Permis classe 5

4- Piétons / Véhicules

5- Partage de la route

6- Conduite accompagné

7- Conduite hivernale

8- Préparer vos enfants

9- Distractions

10- Courtoisie

11- les écoles de conduite

12- évaluer la conduite

     proche aidant

13- Conseil sécurité

14- Classe et conditions

15- Influences

16- véhicule modifié

17- Les panneaux

     suggestion et prescription

18- 16 ans le permis

19- Conduite automnale

1- Statistiques

CSSRJ

 

1.1- BILAN ROUTIER 2023

En 2023, le nombre de personnes accidentées de la route a connu une baisse comparativement à la moyenne des 5 dernières années.

Voici les grandes lignes de ce bilan :

  • 380 personnes sont décédées sur nos routes, soit 18 de moins qu’en 2022; il s’agit d’une baisse de 4,5 %
  • Par rapport à la moyenne de 2018 à 2022, le nombre de décès :
    • a diminué de 6,9 % chez les motocyclistes
    • a diminué de 4,3 % chez les piétons
    • a diminué de 16,7 % chez les cyclistes
    • a diminué de 31,8% chez les occupants d’un camion ou d’un tracteur routier
    • a augmenté de 31,7 % chez les 15 à 24 ans
    • a augmenté de 10,7 % chez les 75 ans ou plus
  • 1 270 personnes ont été blessées gravement; il s’agit d’une baisse de 1,2 % par rapport à la moyenne de 2018 à 2022
  • 26 790 personnes ont été blessées légèrement; il s’agit d’une baisse de 6,8 % par rapport à la moyenne de 2018 à 2022

Pour en apprendre davantage, consultez le Bilan routier 2023 – Faits saillantsCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre et le Bilan routier 2023 – AnnexesCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

CARTE INTERACTIVE

Explorer les statistiques du bilan routier 2023 sur une carte géographique.



1.2- Faits et statistiques SAAQ 2022[1] 


COMPORTEMENTS IMPRUDENTS/INADÉQUATS De 2017 à 2021, 50% des accidents avec dommages corporels étaient liés à des comportements imprudents/inadéquats.


QUOI? 

› Les comportements imprudents ou inadéquats regroupent une vingtaine de comportements qui peuvent mener à des accidents. Parmi les comportements les plus souvent rapportés par les policiers lors d’accidents corporels, on retrouve


• ne pas céder le passage (14%); 

• suivre de trop près (10%

• passer sur un feu rouge (5%);

• ne pas faire un arrêt obligatoire (4%);

• changer de voie de manière imprudente (3%); 

• empiéter du mauvais côté de la voie (2%);

• être impatient ou agressif (2%).


› Chaque année, en moyenne, de 2017 à 2021, en raison de comportements imprudents ou inadéquats :


• 170 décès sont survenus (49% des décès causés par les accidents de la route);

• 675 personnes ont été blessées gravement (51% des personnes ayant subi de graves blessures dans les accidents de la route);

• 15 900 personnes ont été blessées légèrement (52% des personnes ayant subi des blessures légères dans les accidents de la route). › Pour 58% des accidents impliquant des comportements imprudents ou inadéquats, la distraction a également été mentionnée par le policier.

 

QUI? 

› La proportion d’accidents corporels liés aux comportements imprudents/ inadéquats est plus élevée parmi les accidents impliquant: • les conducteurs âgés de 55 à 74 ans (58%) ou de 75 ans ou plus (60%); • les conducteurs de taxi (64%). › La proportion d’accidents corporels liés aux comportements imprudents/ inadéquats est plus élevée parmi les accidents impliquant ces types d’usagers : • les piétons (56%); • les cycliste(68%).


QUAND?

 › La proportion d’accidents corporels liés aux comportements imprudents/ inadéquats est plus élevée parmi les accidents qui ont lieu: • le jour, entre 12h et 18h (54%); • au cours des mois de mai à octobre (51% ou plus); • le mercredi (51%), le jeudi (52%) et le vendredi (52%). 

COMPORTEMENTS IMPRUDENTS/INADÉQUATS De 2017 à 2021,

 50% des accidents avec dommages corporels étaient liés à des comportements imprudents/inadéquats. 


OÙ?

 › La proportion d’accidents corporels liés aux comportements imprudents/ inadéquats est plus élevée parmi les accidents qui surviennent: • en milieu urbain (58%) ou scolaire (58%); • aux intersections (65%).


› Plusieurs comportements imprudents et inadéquats représentent des infractions au Code de la sécurité routière.

 › La plupart des infractions liées à ces comportements entraînent des amendes et l’inscription de points d’inaptitude.

La plupart des comportements imprudents ou inadéquats sont des erreurs de conduite qui viennent de mauvaises habitudes développées dès les premières années derrière le volant. Certaines études montrent même que ces mauvaises habitudes peuvent se développer dès l’enfance, par l’observation des comportements habituels des proches. En tant que conducteurs, nous avons tous à nous soucier de la sécurité et de l’exemplarité de notre conduite, de façon à pouvoir être des modèles pour les autres.

N.B. 

Nous attendons les stat. 2023.

    

[1]SAAQ, 2022 : https://saaq.gouv.qc.ca/saaq/documentation/bilan-routier 


2- Les différentes classes de permis

 QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES CLASSES DE PERMIS

La classe de permis de conduire la plus connu de tous est sans contredit la classe 5. Qui est dans les faits, la classe pour les véhicules de promenade. Notre voiture finalement. Dans la réalité, si je puis dire, il existe 7 classes de permis différentes.


Quelles sont-elles


Classe 1

Classe 2

Classe 3

Classe 4A et 4 B

Classe 5

Classe 6A, 6B, 6C, 6D, 6 E

Classe 8

Regardons ensemble, ces différentes classes, voulez-vous! Commençons avec :


La classe 1 : Cette classe est pour avoir le droit de conduire une semi-remorque, communément appelé dans le langage populaire un 53 pieds


La classe 2 : Cette classe est pour les autobus de 24 passagers et plus (exemple autobus voyageurs ou autobus scolaire ou autobus de circuit urbain).


La classe 3 : Cette classe est pour les camions poids lourds, communément appelés camion porteur. (Exemple camion 12 roues pour le transport du sable, neige, gravier)


La classe 4A : Cette classe est réservée pour les conducteurs de véhicules d’urgence comme une ambulance, véhicule de police, véhicule de pompier.


Fait à noter, la classe 4 A permet également au détenteur de cette classe, de conduire un autobus de 24 passagers ou moins (classe B), une automobile (classe 5), également un cyclomoteur (classe 6D) et un tracteur de classe 8.


La classe 4B : Autorise la conduite d’un autobus ou d’un minibus aménagé pour le transport de 24 passagers ou moins. Cette classe, autorise aussi la conduite d’autobus affecté au transport d’écoliers, aménager pour le transport de 36 passagers ou moins à la fois, équipé d’au plus 6 rangées de sièges et d’une longueur maximale de 9 mètres calculée d’un pare-chocs à l’autre.

Cette classe permet également de conduire

Une automobile (classe 5)

Un cyclomoteur (classe 6 D

Un tracteur (classe 8)

  

La classe 5 : La classe, disons standard de la population. Cette classe vous permet de conduire tout véhicule automobile de masse nette de moins de 4500kg ayant 2 essieux. Un véhicule motorisé de type VR, des véhicules outils (chargeur sur roue, niveleuse, etc.). Ainsi qu’un véhicule de service (exemple dépanneuse).

À noter que cette classe vous permet également de conduire un cyclomoteur (scooter de classe 6 D) ainsi qu’un tracteur de ferme (classe 8).


La classe 6A : Cette classe autorise la conduite de toutes les motocyclettes.


La classe 6B : Cette classe autorise la conduite d’une moto d’une cylindrée de 400cm3 ou moins.


La classe 6 C : Cette classe, autorise la conduite d’une moto d’une cylindrée de 125cm3 ou moins.


Les classes 6A,6B,6C permettent également la conduite d’un cyclomoteur (classe 6D), d’une moto à 3 roues (classe 6 E) et d’un tracteur (classe 8).


La classe 6 D : Cette classe, permet de conduire un cyclomoteur.


La classe 6 E : Cette classe, permet de conduire une moto 3 roues de type spider.


La classe 8 : Cette classe, permet uniquement de conduire un tracteur à des fins agricoles ou qui s’y apparentent.


Pour plus de détails, vous pouvez en tout temps, consulter le site de la SAAQ, sous la rubrique classe de permis de conduire.


Simon Langevin


3- Permis classe 5

  Quels sont les différents permis de conduire classe 5

Il y a trois différents permis de conduire classe 5 au Québec.

Quels sont-ils : Tout d’abord, nous avons,

Le permis d’apprenti conducteur le permis d’apprenti d’une durée de 1 an.

Le permis probatoire le permis probatoire d’une durée de 2 ans.

Et ce que nous appelons, le vrai permis.

Regardons ensemble ces trois types de permis.

Voyons les différences qu’il y a pour les différents permis. Commençons avec :


LE PERMIS D’APPRENTI

Le permis d’apprenti permet au candidat de conduire avec un accompagnateur, ayant un permis de classe 5 valide depuis une durée de 4 ans. Soit 2 ans de permis probatoire et 2 ans de « vrai permis ».


 Le candidat ayant un permis d’apprenti, ne peut se permettre d’accumuler un maximum de 4 points d’inaptitudes sous peine d’une suspension du dit permis pour une période de 3 / 6 / 12 mois et plus selon les récidives et les conséquences.


À noter que le permis d’apprenti à une durée de 1 an. Il est également important de savoir que le permis d’apprenti est assujetti à un couvre-feu. Ce qui veut dire que l’apprenti ne peut conduire entre 23 h et 5 h le matin.


LE PERMIS PROBATOIRE


Ce permis s’obtient après avoir complété en entier son cours de conduite. Soit après les 24 heures de théories, les 15 heures pratiques et la réussite de son examen théorique final. 


Le candidat peut passer son examen pratique final 10 mois après la date d'émission du permis d’apprenti.


 Le permis probatoire, contrairement au permis d’apprenti, est d’une durée de 2 ans.


Toutefois, tout comme le permis d’apprenti, le permis probatoire est assujetti aux mêmes règles que le permis d’apprenti, soit que le candidat ou la candidate ne peut se permettre d’accumuler plus de 4 points d’inaptitudes.


 De plus, pendant les 6 premiers mois de son permis, le permis probatoire permet au conducteur d’avoir à bord avec lui 1 passager seulement.

 Pour ce qui est des 6 derniers mois de sa première année, le détenteur d’un permis probatoire a le droit d’avoir 3 passagers, si ceux-ci sont des membres de sa famille.


Fait important à noter également, un détenteur d’un permis probatoire ne peut en aucun temps être accompagnateur pour un détenteur d’un permis d’apprenti.


Passons maintenant au dernier type de permis qui est souvent appelé le vrai permis.

Ce permis n’est assujetti à aucune règle précise, autre que celles inscrites dans le code de la sécurité routière bien entendu. Toutefois, ce permis permet au détenteur d’être un accompagnateur pour un apprenti conducteur. Ce qui veut dire en d’autres termes que le détenteur de ce permis cumule au minimum 2 années avec un probatoire et de 2 ans de conduite avec un permis valide.


Cependant, pour que le détenteur du dit permis puisse accompagner dans son apprentissage un détenteur d’un permis d’apprenti, celui-ci doit être apte à réagir à tout moment à toute éventualité sur le circuit routier. Ce qui veut dire que quelqu’un en fatigue extrême, malade, souffrant d’un malaise quelconque, une femme enceinte en travail ou une personne avec les facultés affaiblies, ne peut en aucun temps se prétendre accompagnateur. Même si cela est sur une courte distance.


Pour toutes informations supplémentaire, Il vous est possible d’aller consulter le site de la SAAQ sous la rubrique points d’inaptitudes ou d’inscrire quels sont les différents types de permis dans la barre de recherche de votre navigateur internet.


Simon Langevin



4- Piétons / véhicules

      

EST-CE-VRAI?

LES PIÉTONS ET LES USAGÉS VULNÉRABLES, ONT TOUJOURS LA PRIORITÉ DE PASSAGE?

Les fameuses priorités de passages, elles semblent tellement complexes à comprendre pourtant si simples à la fois. 


Combien de fois par jour, ou par semaine, entendons-nous dire, ce sont toujours les piétons qui ont priorité. Les automobilistes ne respectent jamais ça. Si les conducteurs regardaient mieux, il y aurait moins d’incidents impliquant des piétons.


Est-ce vraiment la vérité?

Est-ce vraiment toujours la faute des automobilistes?

Parfois oui et parfois non. 


Oui il est vrai que les piétons ont la priorité de passage. Toutefois, cela dépend des circonstances et du contexte.


Y a-t-il une traverse de piéton, est-elle au milieu d’une intersection, traversent-ils en diagonale dans la rue.

Avaient-ils un pied sur la voie publique ou étaient-ils encore loin de l’intersection ? 


Il y a plein de facteurs à prendre en ligne de compte avant de juger si oui ou non, il s’agit de la faute du conducteur.

Comment doit-on déterminer qui entre le piéton ou l’automobiliste a la priorité de passage.

Prenons l’exemple suivant.

Vous êtes piéton, vous vous apprêter à traverser à une intersection et un automobiliste arrive à son arrêt en même temps que vous.


ÉTAPE 1

Comme piéton, vous devez vous assurer d’être vu par le conducteur. Si cela ne semble pas être le cas, attirez son attention.


ÉTAPE 2

Assurez-vous que l’automobiliste vous laisse traverser votre intersection. Car ce n’est pas parce que le conducteur vous voit qu’il va nécessairement vous laisser passer.


Prenons cet autre exemple.

Vous êtes conducteur, vous circulez normalement sur la voie publique, lorsqu’un piéton surgit de nulle part en plein milieu de la rue pour traverser. Évidemment, le piéton est un usager vulnérable, toutefois il ne se trouve pas à un passage pour piéton. Donc la priorité ne lui revient pas.


Est-ce toujours respecté par les piétons? Malheureusement, non. Mais ils se doivent tout de même de regarder et s’assurer d’être vus! 


Comme tout ce qui arrive en fait de situation sur le réseau routier, il suffit de réfléchir et d’utiliser notre bon jugement. Ce qui manque cruellement à l’occasion sur le réseau routier.


Nous entendons fréquemment, la route, ça se partage. C’est tout à fait vrai. Il n’en tient qu’à nous de faire en sorte que le partage soit harmonieux et sécuritaire.


Sur ce, bonne route à tous et soyez prudent!


Simon Langevin


5- PARTAGE DE LA ROUTE

PARTAGE DE LA ROUTE : UN CONCEPT ENCORE BIEN ABSTRAIT

Partage de la route : un concept encore bien abstrait

https://www.auto123.com/fr/actualites/partage-de-la-route-un-concept-encore-bien-abstrait/60822/ 

Josée Paquet

Articles publiés par
Josée Paquet

Le Code de la route est fait pour être respecté, et ce peu importe notre moyen de transport; ça, la plupart des gens le respectent, mais certains en font fi de manière éhontée, qu’ils soient à vélo ou en auto.


Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre qu’un piéton et un cycliste sont nettement plus vulnérables qu’un automobiliste; si parfois les gens qui se déplacent à pied ou à vélo m’irritent au plus haut point avec leur non-respect du Code, j’admets sans l’ombre d’une hésitation que les automobilistes qui ne pensent qu’à leur petit bonheur et qui se croient tout permis se placent en haut de ma liste d’irritants. La route ne vous appartient pas à vous seuls : elle appartient à tout le monde, point. 


Petit rappel des règles de partage de la route


Le site de la SAAQ regorge d’informations sur la sécurité routière, le partage de la route et la courtoisie qui vient avec. Pour ceux dont la mémoire aurait fait défaut, voici quelques règles tirées de ce site et qui vous confirmeront si vous aviez raison… ou tort.

  1. Aux  intersections avec des panneaux ARRÊT dans toutes les directions, le  premier qui fait un arrêt complet a la priorité, qu’il soit à vélo ou en auto.
  2. On précise  aussi que si c’est le cycliste qui a la priorité, il doit d’abord      s’assurer d’établir un contact visuel avec le conducteur et s’assurer que      ce dernier lui cède le passage. Parce que bon, « avoir la priorité » ne      signifie pas que les autres usagers de la route respecteront ladite      priorité…
  3. Laisser un espace d’au moins 1 mètre (en ville) et de 1,5 mètre sur les routes rurales lorsque vous dépassez un cycliste.
  4. Et bonne nouvelle pour les automobilistes, vous avez même le droit de franchir une ligne pleine pour dépasser un cycliste… si vous pouvez le faire en toute sécurité, cela va de soi. Vous n’avez donc aucune raison de les frôler avec vos rétroviseurs.
  5. Cyclistes signalez vos intentions! Tout comme il est frustrant de se retrouver derrière un véhicule dont les clignotants sont en option, nous,      automobilistes – et autres usagers de la route – ne pouvons pas      constamment anticiper vos réactions ni deviner que vous vouliez tourner à gauche à ce moment précis… 

Et petite mise au point à l’attention des automobilistes grognant contre les cyclistes qui ne sont pas sur les pistes cyclables : à la suite d’une révision du Code en 2010, les cyclistes n’ont plus l’obligation d’emprunter systématiquement une piste cyclable si le chemin en comporte une, notamment quand elles ne donnent pas un accès direct et fluide à une destination précise. À  bon entendeur…


Si la cohabitation entre vélos, piétons et conducteurs ne se fait pas toujours sans heurts, tâchons de faire preuve de courtoisie et de respecter le Code de la sécurité routière; non seulement ferons-nous des routes un endroit plus sécuritaire pour tous, mais nous ferons également baisser notre niveau de stress de plusieurs crans. Parce qu’après tout, un sourire ou un signe de la main en guise de remerciement est certainement plus agréable qu’un juron et un doigt d’honneur!

6- conduite accompagné

 Article SAAQ (2022)

Clientèles

JEUNE AU VOLANT, PARENT PRUDENT!

Votre ado se retrouvera bientôt au volant de votre voiture? D’ici là et même après, votre rôle est essentiel. Vous avez bien des choses à lui expliquer, des règles à établir et des solutions à lui proposer.


LE SYSTÈME D’ACCÈS GRADUEL À LA CONDUITE : QU’EST-CE QUE C’EST?


Si vous êtes titulaire d’un permis, certaines des étapes du système d’accès graduel à la conduite vous sont sans doute déjà familières.

Plus communément connu sous le nom de « cours de conduite », le volet « apprentissage » est la première partie du système d’accès graduel à la conduite. En suivant le Programme d’éducation à la sécurité routière – Conduite d’un véhicule de promenade (PDF, 648,6 Ko)Ce fichier n’est pas conforme au standard sur l’accessibilité des sites Web., votre ado acquerra les compétences nécessaires pour devenir un conducteur prudent.

Par la suite, les règles suivantes seront en vigueur pour lui permettre de prendre de l’expérience de conduite, tout en le protégeant contre les situations à risque :

  • conduite accompagnée
  • limite ou interdiction de passagers
  • couvre-feu entre minuit et 5 h
  • zéro alcool

Tous les conducteurs en apprentissage, même les plus respectueux des règles, sont exposés à certains risques lorsqu’ils commencent à conduire. Plusieurs études prouvent l’efficacité des règles d’accès graduel en matière de réduction des accidents graves ou mortels chez les jeunes conducteurs.


Rappelez-vous que vous êtes la personne la mieux placée pour vous assurer que votre jeune connaît ces règles et surtout, qu’il les respecte!


Apprenez-en plus sur les règles et restrictions liées aux différents types de permis.


ÉTABLIR VOS PROPRES RÈGLES


Comme parent, c’est vous qui connaissez le mieux votre ado, son tempérament, son niveau de maturité. Si vous le jugez nécessaire, vous pouvez établir vos propres règles avec lui.

Par exemple :

  • Prolonger la période d’apprenti conducteur d'avantage d’expérience au moyen de la conduite supervisée;
  • Imposer des conditions plus sévères que celles exigées par le système d’accès graduel.

Des études démontrent que lorsque les parents imposent des limites plus strictes relativement au nombre de passagers et à la conduite de nuit, il y a une diminution du nombre d’accidents et de constats d’infraction.


LA PRATIQUE : UN ÉLÉMENT-CLÉ DE L’APPRENTISSAGE DE LA CONDUITE


L’inexpérience est souvent en cause dans les accidents impliquant des jeunes, c’est pourquoi il est primordial pour un nouveau conducteur de s’exercer le plus souvent possible.

Avec un permis d’apprenti conducteur, votre ado devra être accompagné d’une personne qui a son permis de conduire depuis au moins 2 ans pour prendre la route. Profitez de cette période pour lui permettre de s’exercer régulièrement avec vous. Faites-lui expérimenter plusieurs situations et contextes de conduite :

  • le jour, le soir, sur une chaussée humide ou enneigée, lorsque la circulation est dense, etc.
  • sur différents trajets et types de route

VOTRE INFLUENCE COMME PARENT


Accompagner votre jeune pendant cette période vous donnera l’occasion d’échanger et de partager avec lui votre expérience de conduite. Certains parents rapportent que cela les a amenés à être plus conscients de leurs propres comportements et même à les modifier!

Utilisation du cellulaire, manifestation d’agressivité, conduite à une vitesse excessive… voilà bien des comportements que vous ne voulez pas que votre ado reproduise lorsqu’il sera au volant, n’est-ce pas? Rappelez-vous que votre jeune vous observe, que vous êtes son premier modèle en matière de sécurité routière. Comportez-vous aujourd’hui comme vous souhaitez qu’il le fasse plus tard.


DISCUTER AVEC VOTRE JEUNE


« Papa, Maman, je peux emprunter la voiture? ».

Si vous acceptez, plutôt que d’insister uniquement sur la destination et l’heure de retour, rappelez-lui certaines notions importantes et appropriées au contexte de sa sortie. Par exemple :

  • Il pleut, il neige? Il faut adapter sa      vitesse.
        Une vitesse inappropriée, même un petit excès de vitesse, peut avoir des conséquences fâcheuses.
  • C’est la fin de session à l’école? Il faut rester attentif aux signes de fatigue.
        Les adolescents et les jeunes adultes ont des besoins en sommeil plus importants que les adultes (au moins 9 heures à 9 heures et demie de sommeil par nuit).
  • Un party? L’alcool et la drogue, c’est tolérance zéro pour les 21 ans et moins.
        Rappelez-lui l’importance de ne pas monter à bord d’un véhicule conduit par une personne ayant les facultés affaiblies et voyez ensemble les options possibles s’il consomme (ex. : vous appeler pour aller le      chercher, dormir sur place, appeler un taxi ou un service de      raccompagnement, désigner avant le début du party un conducteur qui n’aura rien consommé).

Saviez-vous que le cannabis est la drogue la plus souvent détectée chez les jeunes décédés dans un accident de la route?

Les statistiques le démontrent : le taux d’accidents est très élevé lors de la première année de conduite et il le reste jusqu’à l’âge de 24 ans environ. Les accidents de la route sont encore aujourd’hui l’une des principales causes de décès chez les jeunes de 16 à 24 ans au Québec. Ils sont plus fréquents le soir, la nuit et la fin de semaine, et plus il y a de passagers, plus le risque d’accidents est grand.

Et voilà, votre jeune a son permis probatoire en poche, il peut désormais conduire seul… mais votre implication ne devrait pas s’arrêter tout de suite pour autant! Continuez de le guider, et ce, au-delà de la période probatoire, même s’il détient un permis régulier.

https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/clienteles/parents-enfants/jeune-au-volant-parent-prudent  .

7- La conduite hivernale

La conduite hivernale

https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/moyens-deplacement/auto/conduite-hivernale 

CONDUITE HIVERNALE EN AUTO

En hiver, les conducteurs doivent adapter leur conduite aux conditions météorologiques et routières. Selon le Code de la sécurité routière, le conducteur doit diminuer sa vitesse lorsque la visibilité est réduite à cause de l'obscurité, du brouillard, de la pluie ou de précipitations, ou lorsque la chaussée est glissante ou qu’elle n'est pas entièrement dégagée.


POUR UNE CONDUITE NON ADAPTÉE

  • Amende de 60 $, plus les frais
  • 2 points d'inaptitude


POUR ÉVITER LES SURPRISES DE L'HIVER

  • Munissez-vous d’une trousse (balai à neige, grattoir, lave-glace, pelle, etc.) et conservez-la dans votre véhicule.
  • Avant de prendre la route, déglacez et déneigez complètement votre véhicule.
  • Sur la route, diminuez votre vitesse et      maintenez une distance sécuritaire entre votre véhicule et celui qui      vous précède, particulièrement lorsque la visibilité est réduite ou que la chaussée est glissante. En tout temps, méfiez-vous de la glace noire.
  • Allumez toujours vos feux de position et vos feux de croisement (les « basses ») quand le temps est sombre.
  • Si possible, reportez votre déplacement si les conditions routières sont mauvaises.

PLANIFICATION DES DÉPLACEMENTS

Avant de prendre la route, vérifiez si vous pouvez le faire en toute sécurité en consultant :

  • Québec 511 Info Transports Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre pour l'état du réseau routier

CIRCULER DANS UN « IGLOO MOBILE », C'EST DANGEREUX ET INTERDIT!

Le pare-brise et les vitres du véhicule doivent être libres de matières pouvant nuire à la visibilité du conducteur. Un agent de la paix peut remettre au conducteur une amende de 100 $ à 200 $ plus les frais et exiger le nettoyage ou le dégagement des vitres et du pare-brise lorsqu’une matière nuit à la visibilité du conducteur. Ce dernier doit se conformer à cette exigence.

Par ailleurs, il est interdit de circuler avec un véhicule couvert de neige, de glace ou de toute autre matière pouvant s’en détacher et susceptible de présenter un danger pour les usagers de la route. L’amende prévue est de 60 $ à 100 $ plus les frais.


ATTENTION AU MONOXYDE DE CARBONE

Quand votre véhicule est enseveli sous la neige, il faut éviter de démarrer le moteur, d’activer la ventilation et de rester à l’intérieur du véhicule. Sinon, vous vous exposez à une intoxication au monoxyde de carbone, qui peut entraîner des problèmes de santé et dans les cas extrêmes, la mort.

Le monoxyde de carbone est un gaz sournois, car il est inodore. Il se propage dans l’habà dégager de temps à autre la neige du tuyau d’échappement et à ventiler l’habitacle

  • Dans un abri d’auto ou un garage, méfiez-vous si votre moteur est en marche, car le monoxyde de carbone, c’est toxique!itacle sans qu’on s’en rende compte. C’est pourquoi il est important de toujours déneiger le véhicule avant de s’y installer. De cette façon, vous vous assurez notamment que le tuyau d’échappement est dégagé et que l’air qui circule dans l’habitacle est sain.

Source: SAAQ

8- Préparez vos enfants

AECQ,  AQTR 


 (Exercices à faire avec les enfants).


1- Chers parents, Les enfants vivent la circulation routière autrement que les adultes: ils voient, entendent et réagissent de façon différente. Aucun instinct ne dicte aux enfants le comportement adéquat dans la circulation. Les bonnes habitudes sont le résultat d’éducation routière.


2-  Le présent article résume les principales étapes de cet apprentissage et vise à vous guider dans vos démarches. Car les parents jouent un rôle de première importance dans l’éducation routière du jeune enfant. Mais: même si votre enfant est bien entraîné, cela ne veut pas dire que vous puissiez le laisser partir tranquillement dans la circulation routière.


Sa préparation à l’indépendance prendra beaucoup de temps. Le mieux est de répéter les exercices suivants pendant longtemps. Nous vous souhaitons des heures agréables en compagnie de votre enfant. La Sécurité Routière asbl


3-  Petits conseils pour un apprentissage idéal Adaptez vos explications à l’enfant! Dans vos commentaires, tenez compte de l’âge de l’enfant. Expliquez en détail ce que vous faites et pourquoi vous le faites. 


N’oubliez pas qu’un enfant ne saisit qu’à peine des situations qu’un adulte embrasse d’un seul coup d’œil. Commencez l’éducation routière dès le plus jeune âge! L’éducation routière débutera dès que l’enfant participe avec vous à la circulation routière. Faites répéter les exercices fréquemment!


Les exercices présentés ci-après sont adaptés aux enfants de 3 à 6 ans. Il ne suffit pas de faire un exercice une seule fois et il ne faut pas non plus fatiguer l’enfant par des exercices trop longs. Des exercices courts, répétés souvent, apportent les meilleurs résultats, surtout si vous en variez le déroulement. Ainsi l’enfant et vous-même ne vous en lasserez pas. 


Choisissez un environnement familier! Une promenade vers la place de jeux, les courses ou une visite chez des amis sont de bonnes occasions pour effectuer quelques exercices de sécurité routière. Renoncez à la voiture pour un trajet court; c’est une autre possibilité de faire répéter des exercices à l’enfant.


4-  Informations générales: Les enfants ne sont pas des adultes en miniature. Ce que vous devriez savoir sur les capacités et les difficultés des enfants dans la circulation … Les enfants ne peuvent pas juger correctement une situation dangereuse. Ils n’ont pas encore acquis le sens du danger.


 Les enfants ont du mal à localiser un bruit. Ils ne sont pas capables de détecter à temps de quelle direction vient le bruit d’un klaxon p.ex. Les enfants ne savent pas évaluer les vitesses et les distances. Un jeune enfant n’arrive même pas à différencier un véhicule en marche d’un véhicule à l’arrêt.


Le champ visuel latéral d’un enfant est réduit de presque 1/3 par rapport à celui d’un adulte. Voilà pourquoi ils voient plus tard tout véhicule qui s’approche du côté. Les enfants croient être vus par le conducteur d’une voiture lorsqu’eux-mêmes voient la voiture. Le champs visuel latéral d’un enfant est réduit. 


5- Les enfants de petite taille voient une voiture stationnée au bord de la route comme un obstacle insurmontable. Les enfants réagissent spontanément et de façon surprenante – comportement imprévisible pour l’adulte. Les enfants ne peuvent guère interrompre un mouvement en cours. Un enfant qui court ne peut s’arrêter immédiatement en cas de danger. Les enfants réagissent de façon émotionnelle et fixent spontanément leur attention sur ce qui leur paraît intéressant, sans pouvoir évaluer les conséquences de leur comportement.


Les enfants apprennent beaucoup par mimétisme. Ils reproduisent le comportement de leurs parents qui sont pour eux des modèles. D’où la recommandation de La Sécurité Routière: comportez-vous toujours correctement, observez les règles de prudence et donnez le bon exemple. Le comportement de l’enfant peut être imprévisible. Attention aux mauvais exemples.


6-  Expliquer – Montrer – Faire ensemble – Faire tout seul Expliquez les comportements justes avec des mots simples. Ne donnez pas trop d’informations à la fois. Demandez ensuite à l’enfant de répéter ce que vous venez de dire. 


Montrez d’abord le comportement correct et commentez-le à haute voix. Prenez ensuite votre enfant par la main et expliquez-lui que vous allez refaire l’exercice ensemble. Enfin, l’enfant effectue l’exercice tout seul. Dites-lui de « penser à haute voix ».


Vous pouvez ainsi vérifier s’il a bien compris ce qu’il doit faire. Conseil: Ne paniquez pas l’enfant avec des affirmations telles que « si tu traverses ainsi, tu te feras renverser par une voiture ». La peur est mauvaise conseillère. 


Ne cachez pas votre joie, si l’enfant se comporte correctement, car les enfants apprennent plus facilement et avec plus de joie lorsqu’ils sont encouragés par des louanges. 


Graduer la difficulté des situations pour s’exercer Les exercices suivants ont été choisis de telle sorte que l’on commencera par le plus simple et terminera par le plus difficile (traverser entre des voitures en stationnement).


Il est important de commencer les exercices dès le plus jeune âge, à 3 ans environ, sans toutefois trop demander à l’enfant. Observez bien son comportement.


7-  Marcher sur le trottoir Divisez le trottoir en 2 parties. Expliquez à l’enfant que le côté sûr du trottoir est « celui où se trouvent les maisons et les jardins ». Votre enfant devrait toujours emprunter le côté sûr du trottoir, aussi éloigné que possible du trafic. Montrer à l’enfant où il doit marcher. Faites-le avancer seul. Conseil: Au début, vous pouvez départager les 2 parties du trottoir à l’aide d’un trait de craie ou d’une ficelle pour mieux l’illustrer. 


8- S’arrêter au bord du trottoir Sur une route peu fréquentée, expliquez à l’enfant la différence entre la zone sûre, donc le trottoir et la zone dangereuse, la chaussée. Tirez un trait à la craie au bord du trottoir et expliquez à l’enfant qu’il ne doit jamais, en jouant, dépasser cette ligne: lorsque vous montrez l’exercice, avancez jusqu’à cette marque et dites à haute voix « Stop, je dois toujours m’arrêter ici ». Faites répéter les choses apprises. De la sorte, le bord du trottoir devient peu à peu une « barrière invisible ». Conseil: Exercez-vous dans un environnement familier, dans des rues près de chez vous.

 

9- Traverser seul la rue est un exercice difficile. Vous pouvez le faire dès que l’enfant a 3 ans, mais uniquement sur des routes peu fréquentées, où la visibilité est bonne. S’arrêter au bord du trottoir, regarder des 2 côtés et traverser si la voie est libre. 


Attention: Les enfants ont beaucoup de mal à évaluer la vitesse d’un véhicule qui s’approche. Expliquez d’abord sur une route calme et pas trop large, qu’il faut s’arrêter au bord du trottoir et, puis regarder des deux côtés et attendre jusqu’à ce que la route soit libre.

 

Traverser ensemble et précisez qu’il est important de prendre le chemin le plus court, de marcher vite, mais sans courir. Maintenant l’enfant vous montre ce qu’il a appris. Demandez-lui de commenter l’exercice à haute voix. Conseil: Les petits enfants ont de la peine à distinguer entre le côté gauche et le côté droit.


 N’insistez pas trop. Il est plus important de regarder plusieurs fois des deux côtés. Plus tard, vous pourrez par exemple demander à l’enfant : « si j’avance sur la chaussée, de quel côté viennent les voitures qui passent près du trottoir? » En traversant la route perpendiculairement, on est moins longtemps exposé au danger. 

  

10- Traverser la rue aux signaux lumineux Bien que les traversées aux signaux lumineux soient relativement sûres, des conducteurs imprudents risquent de mettre l’enfant en danger. « Au feu rouge attendre, au feu vert avancer » est une devise qui s’avère souvent inexacte.

 Le mieux est de procéder comme suit: montrez à un signal simple que la couleur verte signifie « avance » et la couleur rouge « attends ». Si l’enfant ne distingue pas encore clairement les couleurs rouge et vert, parlez-lui du « bonhomme vert qui marche » et du « bonhomme rouge qui attend ». Mais soulignez bien qu’on doit en tout cas observer la circulation avant d’avancer sur la chaussée. 


Ce qui importe c’est que l’enfant apprenne à ne pas se fier aveuglement au feu vert mais à vérifier que les voitures qui virent à gauche ou à droite cèdent la priorité avant d’entamer la traversée. L’enfant doit également apprendre à garder son calme lorsque le feu tourne au rouge pendant qu’il traverse la chaussée. Il doit poursuivre son chemin d’un pas alerte. 


Conseil: L’enfant apprend par mimétisme. Voilà pourquoi vous ne devriez jamais traverser la rue lorsque les feux sont rouges, même pas si vous êtes pressé ou s’il n’y a pas de voiture en vue.

 

11- Traverser la rue au passage pour piétons Même un passage pour piétons n’est pas un endroit totalement sûr. Cependant, dans la mesure du possible, les enfants devraient traverser la rue sur ces passages uniquement. Montrez d’abord comment il faut travers la rue. Parlez à haute voix, pour que l’enfant comprenne bien ce que vous faites. Veillez à ce que l’enfant attende jusqu’au moment où la route est libre ou, le cas échéant, que les véhicules sont à l’arrêt.


Dites-lui clairement qu’il doit attendre jusqu’à ce que le véhicule soit complètement arrêté. Expliquez-lui également qu’il faut s’assurer au milieu de la chaussée qu’aucun autre véhicule ne dépasse celui à l’arrêt.

 Bien que la loi l’interdise, certains conducteurs n’en tiennent malheureusement pas compte. Conseil: Rendez l’enfant attentif au contact visuel « assure-toi toujours que le conducteur te regarde. » Toujours traverser au passage pour piétons, ne pas prendre de « raccourcis ». 


12 -Traverser la rue entre deux voitures en stationnement Le dernier exercice est le plus difficile: traverser la chaussée entre deux véhicules en stationnement. À de tels endroits, les enfants ne devraient en principe pas traverser, mais on ne peut pas toujours l’éviter.

 Cet exercice doit être répété intensivement. Avancez jusqu’au bord du trottoir. Regardez dans les deux voitures et assurez-vous que le conducteur ne s’apprête pas à partir. Longez la voiture à votre droite pour être mieux vu. Conseil: En vous accroupissant, vous êtes la hauteur des yeux d’un enfant. Vous serez étonnés de constater qu’il est très difficile d’avoir un aperçu de la situation entre des voitures en stationnement. 

  

13 - Avancez jusqu’à la ligne de visibilité entre les deux voitures, c.-à-d. jusqu’à l’endroit où vous voyez bien la chaussée et les véhicules qui y circulent vous voient également. Marquez la ligne d’arrêt par un trait de craie au sol. Quand votre enfant aura pris l’habitude de s’arrêter à la hauteur de ce trait et à regarder à gauche et à droite, il saura plus tard où s’arrêter même sans ligne visible. À la ligne d’arrêt vous dites « Stop. Nous regardons plusieurs fois dans chaque direction, jusqu’à ce que la route soit libre. Ensuite, nous traversons la chaussée, sans courir. » 


Répétez l’exercice en tenant l’enfant par la main. Donnez des explications. Faites répéter l’exercice à l’enfant. Intervertissez les rôles et faites-vous expliquer par l’enfant comment il faut traverser. Conseil: Il faut toujours regarder plusieurs fois dans chaque direction avant de traverser la chaussée. 


14- Préparer le chemin de l’école Voici quelques recommandations pour préparer votre enfant à affronter seul le chemin de l’école. Choisissez le chemin le plus sûr pour aller à l’école. Faites ce trajet avec votre enfant. Le chemin le plus sûr n’est pas forcément le chemin le plus court. En principe l’enfant devrait éviter de traverser la chaussée ou du moins réduire les traversées à un minimum. 


S’il y a des passages protégés, (passages pour piétons avec ou sans feux, souterrains etc.) vous devriez les utiliser, même si cela signifie un petit détour. À défaut de ces passages protégés, traversez la chaussée en un endroit où vous avez une bonne visibilité vers les deux côtés. Arrêtez-vous chaque fois au bord du trottoir et regardez plusieurs fois à gauche et à droite.


Dans une deuxième phase, faites-vous conduire par l’enfant. Vous pourrez ainsi vous rendre compte combien de temps vous devez encore accompagner votre enfant à l’école.


 Conseil: veillez à ce que l’enfant porte des vêtements clairs pour être bien visible. Certains producteurs offrent également des vêtements avec bandes réfléchissantes intégrées. Ces vêtements, tout comme de larges bandes réfléchissantes au cartable ou autres accessoires réfléchissants garantissent au petit piéton d’être aperçu par l’automobiliste à une distance cinq fois plus grande.


En conclusion: Cet apprentissage proposé par La Sécurité Routière se fait en circulation réelle, dans un environnement familier à l’enfant. Vous pouvez profiter de chaque promenade pour répéter ces exercices de base. Toutefois, il faudra respecter le rythme de l’enfant – le succès d’apprentissage est plus grand tant que l’apprentissage fait plaisir. 

  

15 - Si vous amenez votre enfant à l’école en voiture privée, voici quelques conseils: Dans la voiture Même pour les petits trajets jusqu’à l’école, votre enfant (de taille inférieure à 150 cm) doit être assis dans un système de retenue spécial qui correspond à son poids et à sa taille.


Les enfants qui sont plus grands que 150 cm doivent utiliser les ceintures de sécurité de série. Si pour les moins de 3 ans il est toujours obligatoire d’utiliser un siège pour enfants, pour les enfants de plus de 3 ans il y a quelques exceptions: - lorsque son poids est supérieur à 36 kg (les rehausseurs sont homologués pour un poids maximum de 36 kg) - lorsqu’en raison d’un manque d’espace sur les sièges arrière, l’installation de 3 sièges pour enfants s’avère impossible - lorsque vous transportez exceptionnellement et sur un court trajet (dans votre véhicule à 5 places assises) plus d’enfants qu’il n’y a de sièges pour enfants disponibles. 


Dans ces situations, l’enfant doit porter la ceinture de sécurité (ceinture sous-abdominale, la partie diagonale peut passer derrière le dos). Pour descendre de la voiture Lorsque l’enfant sort de la voiture, veillez à ce que ce soit toujours du côté du trottoir. Ne le laissez jamais sortir du côté de la circulation car un moment d’inattention du conducteur qui vous suit pourrait lui être fatal

. 

Devant l’école Ne stationnez jamais en deuxième file ni sur un passage pour piétons, ni sur le trottoir. Utilisez les parkings réglementaires même si cela entraîne une petite marche. Pour éviter que votre enfant ne traverse la rue imprudemment pour vous rejoindre, allez l’attendre à la sortie du bâtiment.  


 

9- Les distractions au volant

  

Les distractions

Lorsque l’on parle des dangers de la route, plusieurs causes viennent spontanément à l’esprit, telles que la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants ou encore la vitesse excessive. Mais il ne faudrait pas en oublier un autre risque majeur : les distractions.

La plus courante d’entre elle est sans doute l’usage du téléphone en conduisant, particulièrement dangereux, avec une multiplication par 23 du risque d’accident de la circulation quand un conducteur lit un SMS. On comprend donc bien l’intérêt des messages de sensibilisation de la Sécurité routière au sujet du téléphone en voiture.


Comment définir la distraction au volant ?


Il s’agit de toute activité ou pensée qui entre en interférence avec une conduite en toute sécurité, pour laquelle il est nécessaire d’être réactif, concentré, d’avoir une bonne perception de son environnement, de se mouvoir et d’anticiper et aux risques qu’elles font encourir.

On peut les classer en plusieurs catégories, en fonction des sens qui sont perturbés par la distraction en question.


La distraction visuelle

L’attention au volant peut être altérée par des stimuli visuels ou des activités qui impliquent de ne plus avoir l’œil sur la route et les autres usagers. Cela peut être tout simplement parce qu’on est captivé par un paysage, parce qu’on jette un regard sur le côté pour saluer quelqu’un, parce qu’on se regarde dans le rétroviseur, etc.


La distraction auditive

L’attention peut également être détournée par des choses que l’on entend, par exemple lorsqu’on discute avec ses passagers, quand on règle l‘autoradio très fort, quand on écoute un message vocal, etc. Si ces situations paraissent anodines, elles représentent en réalité un vrai danger en conduisant, empêchant d’être attentif aux sons d’alerte sur la route (voiture qui arrive à grande vitesse, sonnette d’un vélo, véhicule de pompiers en approche, etc.).


La distraction physique

Une autre forme de distraction est la distraction physique, lorsque l’on effectue une tâche annexe à la conduite qui demande de lâcher le volant, de se tourner, etc. C’est typiquement ce qui se passe quand on cherche quelque chose dans la boîte à gant, quand on veut récupérer un objet qui est tombé par terre, quand on mange au volant ou encore quand on enlève son manteau pendant que l’on conduit.


La distraction cognitive

Plus subtile, la distraction cognitive correspond à une perte de vigilance par manque de concentration, parce que l’esprit n’est pas entièrement focalisé sur la conduite. Quand on se laisse absorber par ses pensées, on peut en effet ne plus être suffisamment vigilant à ce qu’il se passe autour de soi, et donc remettre en cause sa sécurité et celle des autres.


Le cas spécifique des distractions technologiques

Avec les nouvelles technologies, les distractions potentielles se sont multipliées. Lire un SMS, régler son GPS, passer en appel un kit mains libres, etc. sont autant de sources de distraction technologique, qui sont malheureusement devenues communes. Or, l’utilisation de ces appareils présente un danger supérieur, parce qu’ils peuvent remettre en cause simultanément l’attention auditive, visuelle, physique et cognitive.


Un exemple concret permet de le comprendre : le conducteur qui décide de passer un appel pendant qu’il conduit. Il doit dans un premier temps saisir son téléphone portable, ce qui implique une distraction physique. Il doit ensuite trouver le contact à appeler et lancer l’appel, ce qui constitue une distraction physique et visuelle. Une fois l’appel en cours et la discussion lancée, la distraction est à la fois auditive et cognitive, puisqu’il s’agit d’écouter attentivement son interlocuteur et de lui répondre. Et tout cela, au détriment d’une conduite vigilante et sûre.


Quels sont les risques lorsque l’on est distrait au volant ?

Si le Code de la route impose que tout conducteur doive être en capacité constante de maîtriser son véhicule et de réaliser « sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent » c’est parce que les distractions au volant présentent des risques considérables d’accidents de la route.


En effet, la distraction, en réduisant le niveau de vigilance et en augmentant le temps de réaction de quelques secondes, peut entraîner des comportements dangereux, pour le conducteur lui-même et pour les autres véhicules 

:

· Augmentation du temps de freinage ;

· Trajectoire inadaptée, irrégulière ;

· Vitesse excessive ou au contraire vitesse dangereusement basse ;

· Oubli du clignotant ;

· Freinages brusques, etc.


À noter qu’au-delà des accidents que cela peut provoquer, les conducteurs qui ne gardent pas les yeux sur la route ou qui effectuent une action qui peut altérer leur attention (manger, fumer, lire des textos, téléphoner, etc.) risquent des sanctions. En fonction de la situation, il peut s’agir d’une petite amende forfaitaire, mais aussi aller jusqu’à un retrait de plusieurs points sur le permis de conduire.


Comment éviter les distractions lorsque l’on conduit ?


Pour réduire le risque d’accident de la circulation, rester concentré et conduire sa voiture en toute sécurité, il y a quelques bonnes habitudes à prendre. Voici quelques conseils utiles et faciles à appliquer, notamment en ce qui concerne l’utilisation d’appareils technologiques :


· Ne pas avoir son téléphone ou tout autre appareil à portée de main, par exemple en le laissant dans un sac dans le coffre ou sur la banquette arrière ;

· Si le téléphone portable est utilisé comme système de navigation, désactiver les notifications pour ne pas être tenté de répondre aux messages et de téléphoner ;

· Paramétrer le GPS avant de mettre le contact, et s’arrêter si on doit modifier l’itinéraire ;

· Privilégier le suivi du GPS par la voix, plutôt qu’en regardant l’écran ;

· Placer le GPS de sorte à pouvoir poser les yeux dessus tout en ayant toujours la route en vision périphérique ;

· Comptez sur ses passagers lorsqu’il faut envoyer un SMS ou ajuster les paramètres du GPS par exemple.


En suivant ces conseils et en étant conscients des dangers encourus par le téléphone et les autres sources de distraction, les automobilistes ont ainsi toutes les clés en main pour adopter une conduite plus sûre.

auteur :

Alexis Peschard

G.A.E. conseil ¨Fr¨

10- Courtoisie

  

La courtoisie

Ça ne coute rien et ça fait plaisir!

Comportements

CE QUE DIT LA LOI

Le respect du Code de la sécurité routière est essentiel à une conduite sécuritaire, coopérative et responsable. Faisons preuve de prudence et portons attention aux autres usagers sur la route.


PRINCIPE DE PRUDENCE

Tout usager de la route est tenu, surtout à l’égard de celui qui est plus vulnérable que lui, d’agir avec prudence et respect lorsqu’il circule sur un chemin public.


Le conducteur d’un véhicule routier est tenu de faire preuve d’une prudence accrue à l’égard des usagers plus vulnérables, notamment les personnes à mobilité réduite, les piétons et les cyclistes.


Les usagers vulnérables, pour leur part, sont tenus d’adopter des comportements favorisant leur propre sécurité.


RESPECT DU CODE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Le respect du Code de la sécurité routière est essentiel à l'atteinte d'un partage de la route harmonieux.


RÈGLES DE BASE

  • Respecter la signalisation, par exemple les feux de circulation, les arrêts obligatoires, les limites de vitesse, l'obligation de céder le passage.
  • Respecter la priorité des autres usagers de la route, par exemple aux passages pour piétons et aux intersections.
  • Signaler ses intentions en utilisant le clignotant, ou en faisant un code gestuel quand on est cycliste.
  • Ne pas suivre de trop près un autre véhicule.
  • Laisser suffisamment d'espace à un piéton et à un cycliste lorsqu'on le dépasse :
    • 1 m dans une zone de 50 km/h ou moins
    • 1,5 m dans une zone de plus de 50 km/h

SANCTIONS ET AMENDES

En ne respectant pas les règles, on risque :

  • Une amende dont le montant varie selon l'infraction
  • Des points d'inaptitude dont le nombre varie selon l'infraction

  

10 comportements irritants à bannir de votre conduite!


Vous devez à tout prix éviter ces comportements hautement déplaisants, dont certains sont en ou­tre illégaux 

:

1 - Suivre un véhicule de très près;

2 - Couper la voie à un autre usager de la route;

3 - Omettre de signaler ses intentions;

4 - Zigzaguer dans le trafic;

5 - Conduire à une vitesse excessive;

6 - Négliger de céder le passage ou de respecter la priorité de passage aux        intersections, aux arrêts, etc.;

7 - Klaxonner inutilement ou intempestivement;

8 - Empiéter sur le passage pour piétons à une intersection;

9 - Faire des gestes vulgaires, se montrer impatient, crier des insultes, etc.;

10 - Circuler tout près des cyclistes ou des piétons (ex. : à moins de 1,5 m dans une zone de plus de 50 km/h), les dépasser sans ralentir ou ne pas leur accorder la priorité comme il se doit — rouler dans une flaque d’eau à toute vi­tesse en leur présence est également des plus malpolis!


Enfin, si quelqu’un vous a simplifié la vie, en vous permettant de changer de voie sur un boulevard bondé, par exemple, n’oubliez pas de le remercier en lui adressant un signe de la main. La courtoisie, ce n’est pas seulement l’absence de comportements grossiers!


La courtoisie ce n’est pas si compliquer. .

Il suffit de se servir de sa tête et de réfléchir un peu pour rendre la route et nos rues plus agréables et harmonieuses.


SAAQ

CSSRJ : Ajouts

  


11- Les écoles de conduite

  

  

Les écoles de conduite

Choisir la bonne école de conduite pour son enfant c’est important!


1- Certaines écoles offrent des cours ou à chaque fois, l’élève change de moniteur.

.

2- D’autres offrent des cours plus personnalisés avec le même moniteur  à chaque cours.


Bien choisir prend son importance dans le fait que chacun de vos enfants est différent. Certains ne feront pas de distinction entre un moniteur ou un autre, tandis que d’autres auront besoin de plus de stabilité pour prendre confiance en eux.


Dans le premier cas, où changer de moniteur n’affecte pas ou peu votre enfant, il verra pour les mêmes manœuvres diverses façons de faire. Il choisira par conséquent la façon avec laquelle il se sent le plus à l’aise. Toutefois, cela n’est pas adapté à tous

.

Dans le deuxième cas, l’apprenti et le moniteur seront plus en mesure de s’adapter l’un à l’autre et ainsi développer une relation de confiance. Cette confiance prendra tout son sens dans le fait qu’ils seront en mesure de consolider les manœuvres bien acquises et retravailler les autres plus difficiles à exécuter pour votre enfant, de l’encourager et de lui démontrer les progrès au fur et à mesure.


Évidemment, ce n’est pas parce que c’est toujours le même moniteur que votre enfant ne verra qu’une seule façon de faire. Le même moniteur peut lui montrer différentes façons d’exécuter une manœuvre et voir avec quelle méthode votre enfant démontre le moins de difficulté.

  

Quoi qu’il en soit l’important c’est de bien choisir l’école en fonction de votre enfant.


Informez-vous auprès des amis, de leurs parents, de vos connaissances pour avoir une idée de ce à quoi ressemble l’école et les moniteurs, et bien sûr, renseignez-vous auprès de l’école concernant ses pratiques.


Simon Langevin



  


12- Proche aidant

  

  Mon proche peut-il conduire en toute sécurité? Est-il toujours apte à la conduite automobile?


Si votre proche éprouve des difficultés physiques ou cognitives, vous vous posez peut-être des questions sur sa capacité à conduire la voiture. Devriez-vous vous inquiéter?


Si votre proche éprouve des difficultés physiques ou cognitives, vous vous posez peut-être des questions sur sa capacité à conduire la voiture. Le fait d’avancer en âge ne constitue pas, en soi, une contre-indication à la conduite automobile. 

Cependant, l’état de santé et certaines conditions médicales peuvent entraîner des incapacités susceptibles de compromettre la sécurité au volant et celles des autres usagers de la route.

  

Devrais-je m'inquiéter?

Si votre proche éprouve des difficultés physiques ou cognitives, voici quelques signes qui pourraient indiquer qu’il éprouve de la difficulté à conduire en toute sécurité :


  • Histoires récentes d’infraction, d’accrochage ou d’accident;
  • Difficulté à évaluer les distances, par exemple dans les virages;
  • Ralentissement dans les réflexes et le temps de réaction;
  • Oubli de la signification de certains panneaux routiers communs;
  • Comportements inhabituels, par exemple, votre proche s’arrête sans raison sur la route;
  • Nervosité ou irritabilité excessive au volant;
  • Temps anormalement long pour des trajets habituels.

Si vous êtes inquiet pour votre proche, n’hésitez pas à en parler à son médecin ou à un professionnel de la santé, comme un ergothérapeute. Ils pourront analyser la situation et procéder à des tests de dépistage, au besoin.


Les règlements et les évaluations de la conduite automobile

À tous les âges, certaines maladies sont susceptibles d'entraver la capacité de conducteurs à conduire en toute sécurité.


Au Québec, il est obligatoire de se soumettre à une évaluation médicale et visuelle à 75 et à 80 ans, puis aux 2 ans par la suite.

 

Cependant, si une personne présente des difficultés ou des incapacités susceptibles de compromettre sa sécurité au volant ou celle des autres, certains professionnels de la santé peuvent en tout temps recommander à la SAAQ d’évaluer plus en profondeur son aptitude à conduire.


Ces évaluations n’ont pas nécessairement comme résultat une suspension du permis. Dans plusieurs cas, la personne peut poursuivre la conduite, mais sous certaines conditions, par exemple conduire de jour seulement ou encore ne pas conduire sur l’autoroute. 


  • Santé et sécurité sur la route;
  • Pourquoi une évaluation médicale?;
  • État de santé et permis de conduire;
  • Informer la SAAQ de la nécessité d'une évaluation médicale de votre proche.

Aborder la question avec votre proche


Le sujet de la conduite automobile est très délicat. Il se peut que votre proche soit plutôt fermé à l’idée de renoncer à cette activité, souvent synonyme d’indépendance et d’autonomie.


  • Tentez de saisir un moment opportun pour aborder la question : à la suite d’un rendez-vous médical, lors de la réception des papiers de la SAAQ, avant de faire réparer la voiture ou encore une nouvelle ou un fait divers, dans l’actualité, qui pourrait ouvrir la discussion sur le sujet;
  • Parlez franchement et calmement. Si vous avez observé des signes, utilisez-les pour illustrer votre propos;
  • Exprimez votre inquiétude pour sa sécurité, mais également pour ceux qui partagent la route. Certaines      personnes ne craignent pas de prendre des risques pour elles-mêmes, mais sont plus réceptives lorsqu’il s’agit de la sécurité d’autrui;
  • Le guide Au volant de ma santé développé par le SAAQ peut vous aider pour cette discussion.

https://www.lappui.org/fr/je-suis-aidant/etre-proche-aidant/faciliter-mon-quotidien/la-conduite-automobile/  


13- Conseil sécurité

 

Votre famille n’est pas conçue pour avoir des accidents

Déc 1, 2023


Chaque fois que nous prenons le volant, nous ne sommes pas seulement responsables de notre propre vie, mais aussi de celle de nos proches. La route peut être imprévisible et les collisions se produisent à un rythme suffisamment élevé pour que la sécurité de notre famille demeure une priorité de tous les instants. 


Le Conseil canadien de la sécurité, en partenariat avec l’Association des courtiers d’assurances du Canada, vous rappelle que votre famille n’est pas conçue pour avoir des accidents.


La sécurité au volant repose sur la reconnaissance de l’importance de nos actes. Nos familles représentent plus qu’un simple groupe d’individus; elles constituent un réseau d’amour, de soutien et de moments précieux. Chaque décision que nous prenons au volant a une incidence directe sur leur bien-être.


Gareth Jones

Président-Directeur général, Conseil canadien de la sécurité


Les statistiques


Selon les Statistiques sur les collisions de la route au Canada établies par Transports Canada en 2021, l’année la plus récente pour laquelle ces données sont disponibles, le nombre de décès sur les routes se chiffrait à 1 768 au Canada, en hausse de 1,3 p. 100 par rapport à l’année 2020 qui avait enregistré environ vingt décès de moins.


Étant donné que Transports Canada estime qu’environ 20 p. 100 des décès sur la route sont partiellement ou totalement imputables à la distraction, cela signifie que l’inattention des automobilistes a causé environ 353 décès sur la route en 2021 dans le pays.


La question


En ce qui a trait à la sécurité des automobilistes, la distraction au volant est un sujet qui a souvent été évoqué. Elle se définit comme toute action qui détourne l’attention de l’automobiliste de la route, l’amenant à porter son attention ailleurs.


Il est facile de se laisser distraire lorsque la famille est dans la voiture. C’est pourquoi les courtiers d’assurance s’associent au Conseil canadien de la sécurité pour sensibiliser la population aux dangers de la distraction au volant et encourager les parents à faire passer la sécurité de leur famille avant tout. Les enjeux sont trop élevés et aucune distraction ne justifie le risque encouru.


Peter Braid

Chef de la direction, Association des courtiers d'assurances du Canada


Conseils pour assurer la sécurité de la famille


Pour lutter contre les risques cachés de la distraction au volant, voici quelques mesures importantes que nous pouvons tous adopter :


  • Concentrez-vous sur la route. La conduite est une tâche qui requiert toujours une attention totale, alors ne surestimez pas votre capacité à effectuer plusieurs tâches à la fois. Rangez votre téléphone, évitez de manger au volant, évitez les conversations difficiles ou distrayantes et concentrez-vous là où il faut : sur la route.


  • Attachez votre ceinture de sécurité. Bouclez toujours votre ceinture de sécurité et veillez à ce que tous les passagers en fassent autant. Les ceintures de sécurité sauvent des vies. Selon Transports Canada, seuls 5 p. 100 des Canadiens n’attachent pas leur ceinture de sécurité alors qu’ils sont représentés de manière disproportionnée dans les accidents mortels de la route, soit à hauteur de 28,6 p. 100 en 2021


  • Respectez les limites de vitesse. Les limites de vitesse sont conçues pour maintenir la vitesse sur les routes à un niveau raisonnable et pour réduire les répercussions en cas de collision. Ralentissez et respectez les limites de vitesse en toutes circonstances, en les adaptant à l’état des routes, le cas échéant. Ces limites représentent des vitesses maximales et non des vitesses minimales.


  • Assurez l’entretien de votre véhicule. Des contrôles d’entretien réguliers sont d’une importance vitale. Assurez-vous que vos freins, vos pneus, vos phares et vos clignotants sont en bon état de fonctionnement. Si vous devez effectuer une manœuvre soudaine, il est important que vous puissiez dépendre de votre véhicule et que vous ayez une bonne visibilité.


  • Maintenez une distance de sécurité. Maintenez une distance de sécurité de trois secondes ou plus par rapport au véhicule qui vous précède. Vous aurez ainsi le temps de réagir en cas d’arrêt brusque, d’urgence ou de comportement imprévisible des autres usagers de la route.


Les dangers de la distraction au volant ne doivent pas être pris à la légère. En reconnaissant les risques cachés et en faisant un effort conscient pour donner la priorité à la sécurité routière, nous pouvons collectivement rendre les routes plus sûres pour nous-mêmes, nos familles et les familles qui forment notre collectivité.


14- Les conditions classe 5

  

LE PERMIS D'APPRENTI CONDUCTEUR EN BREF

Pour obtenir le permis d'apprenti conducteur de la classe 5 – Automobile, il faut :

  • suivre les 4 modules de la phase 1 du      cours de conduite. Chaque module comprend une portion théorique de 2      heures donnée en classe et une portion d’autoformation à compléter sur le      site du Programme d’éducation à la      sécurité routière
  • réussir l’examen théorique de votre école      de conduite (module 5)

Le permis d'apprenti conducteur de la classe 5 vous donne accès au réseau routier à condition que vous soyez accompagné d'un moniteur d'une école de conduite ou d'un accompagnateur. L’accompagnateur est une personne titulaire depuis au moins 2 ans d’un permis de conduire du Québec valide et de la classe appropriée. Cette personne doit être en mesure de vous fournir aide et conseils.

Pour obtenir le permis d'apprenti conducteur de la classe 6A – Moto, il faut :

  • réussir l’examen théorique
  • suivre un cours dans une école de conduite      reconnue 
  • réussir l’examen pratique en circuit fermé

Le permis d'apprenti conducteur de la classe 6A vous autorise à conduire une moto sur la route et de vous perfectionner pendant au moins 11 mois, période au cours de laquelle vous devez respecter le couvre-feu vous interdisant de conduire une moto de minuit à cinq heures.

Voyez comment obtenir le permis d'apprenti conducteur :

  • de la classe 5
  • de la classe 6A

LE PERMIS D'APPRENTI CONDUCTEUR, C'EST DU SÉRIEUX!

Points d'inaptitude

Vous avez un seuil de 4 points d'inaptitude.

Si vous les accumulez, votre permis d'apprenti conducteur sera suspendu pendant 90 jours, et si vous êtes reconnu coupable d'une infraction au Code de la sécurité routière, votre permis sera révoqué pour une période minimum de 3 mois, en plus des amendes à payer pour les infractions commises.

Tolérance zéro

Avec un permis d'apprenti conducteur, peu importe votre âge, c'est zéro alcool. La tolérance zéro s'applique tant et aussi longtemps que vous avez un permis d'apprenti conducteur. Pour plus d’information, consultez la page Alcool au volant : conduite et conséquences.

Pour vous – et pour tous les conducteurs –, c'est aussi tolérance zéro pour la drogue. Aujourd'hui, toutes les drogues sont détectables.

Couvre Feu

Vous ne pouvez pas conduire entre minuit et cinq heures.

Entre nous…

Choisissez votre accompagnateur avec soin

Assurez-vous que cette personne est patiente, calme, compréhensive et qu'elle connaît bien le Code de la sécurité routière et les règles élémentaires de sécurité routière. Elle doit être en mesure de vous fournir aide et conseils en tout temps.

Pour les assurances

Rappelez à votre accompagnateur qu'il peut avoir besoin de contracter une assurance particulière pour la durée de votre apprentissage. Il faut penser à tout!

Permis probatoireCliquer pour fermer

LE PERMIS PROBATOIRE EN BREF

Vous avez terminé le cours de conduite et réussi l’examen théorique. L’examen pratique sur la route est la dernière étape avant l’obtention du permis probatoire. Le permis probatoire vous permet de conduire seul une automobile. Profitez-en, vous avez 24 mois pour acquérir de l'expérience et adopter des comportements sécuritaires avant d’avoir votre permis de conduire.

Attention, ce permis ne vous permet pas d'accompagner une personne ayant un permis d’apprenti conducteur de la classe 5.

VOUS ÊTES PRÊT À OBTENIR VOTRE PERMIS PROBATOIRE? PASSEZ À L'ACTION!

  • Automobile – Classe 5
  • Moto – Classes 6A, 6B et 6C

LE PERMIS PROBATOIRE, C'EST DU SÉRIEUX!

Points d'inaptitude

Vous avez un seuil de 4 points d'inaptitude.

Si vous les accumulez, vous perdrez votre permis pour une période minimum de 3 mois, en plus des amendes à payer pour les infractions commises.

Tolérance zéro

Avec un permis probatoire, peu importe votre âge, c'est zéro alcool. La tolérance zéro s'applique tant et aussi longtemps que vous avez un permis probatoire. Pour plus d’information, consultez la page Alcool au volant : conduite et conséquences.

Pour vous – et pour tous les conducteurs –, c'est aussi tolérance zéro pour la drogue. Aujourd'hui, toutes les drogues sont détectables.

Nombre de passagers autorisé entre minuit et cinq heures

Si vous avez 19 ans ou moins et un permis probatoire depuis moins de 12 mois, vous devez respecter la règle qui concerne le nombre de passagers de 19 ans ou moins que vous pouvez transporter entre minuit et cinq heures.

   

Nombre de mois d’expérience de conduite    avec le permis probatoire


Nombre de passagers    (19 ans ou moins)

 

6 mois ou moins


1

 

Plus de 6 mois


3

Peu importe le nombre de mois pendant lesquels vous avez conduit avec un permis probatoire, les membres de votre famille immédiate sont exclus du calcul du nombre de passagers :

  • votre conjoint, que vous soyez mariés, en      union civile ou en union de fait
  • vos enfants et ceux de votre conjoint
  • vos frères et sœurs
  • tout autre enfant de votre père ou de votre      mère, ou encore du conjoint de l’un d’eux

Les restrictions liées au nombre de passagers de 19 ans ou moins ne s’appliquent pas si un accompagnateur qui a un permis de conduire depuis au moins 2 ans est en mesure de vous donner des conseils et de l'assistance et qu’il s’assoit à l’avant du côté passager.
 

FÉLICITATIONS! VOUS AVEZ VOTRE PERMIS DE CONDUIRE!

Le seul moyen de le conserver est de rouler en sécurité

  • Ne conduisez pas « gelé » ou      après avoir bu! L'alcool et la drogue au volant, c'est interdit.      C'est dangereux pour vous et les autres!
  • Respectez les limites de vitesse et suivez les règles de      circulation. C'est le seul moyen d'éviter des points d'inaptitude, des amendes, ou      pire, un accident.
  • Laissez de côté votre cellulaire quand vous conduisez.

À CHAQUE ÂGE, SON SEUIL DE POINTS D'INAPTITUDE

  • 8 points, si vous avez moins de      23 ans
  • 12 points, si vous avez      23 ou 24 ans
  • 15 points, si vous avez 25 ans ou      plus

Même avec le permis de conduire, le vrai, c'est zéro alcool pour les moins de 22 ans

En cas d'infraction, le véhicule que vous conduisez est saisi sur-le-champ et votre permis est immédiatement suspendu pour une période de 90 jours.

En plus, si vous êtes reconnu coupable :

  • 4 points      d'inaptitude seront inscrits à votre dossier de conduite
  • vous      aurez une amende de 300 $ à 600 $ à laquelle s'ajoutent      plusieurs autres frais

15- L’influence

  

L’influence

Quand on apprend à conduire, plusieurs facteurs peuvent nous influencer.

Parmi ceux-ci :

- les valeurs -les émotions

- les normes - les parents

- les amis - les médias


Les valeurs : constituent une balise morale qui oriente votre façon d’être et d’agir. Elles vous donnent les moyens de juger de vos actes, et de vous construire une éthique personnelle. Être responsable et respectueux des règles et des gens qui vous entourent.


Les normes : 

-Légales, ce sont les lois et règlements qui doivent être pris comme norme.

-Sociales, précise ce que vous pouvez faire ou ne pas faire, elles traduisent les valeurs de société.


Les amis : Au volant la pression des pairs peut être négative lorsqu’elles vous font prendre des risques. Elle peut être positive en vous encourageant à être plus raisonnable.

  

Les parents : Cette influence s’exerce de trois façons :

-La socialisation, le respect des règles et d’autrui.

-L’imitation, la reproduction des attitudes et des comportements.

-Le contrôle, c’est la gestion que les parents exercent pendant la période la plus à risque pour leur enfant dans l’accompagnement dans l’apprentissage de la conduite.


Les émotions : Elles peuvent altérer votre concentration!

Vos pensées peuvent devenir confuses, et vos états d’âme peuvent causer de la frustration, de l’impatience, et de l’agressivité. Cela peut vous mener à des situations conflictuelles dont les conséquences peuvent être graves.


Les médias : Télévision, cinéma, internet…

Il est important d’acquérir une compréhension et une réflexion critique, afin de prendre des décisions éclairées, réfléchies, et responsables.


Faire preuve de discernement et ne pas tenter de reproduire les scènes vues à la télé. Ces scènes sont filmées sur des circuits fermés et des trames de fonds constituent les paysages que l’on y voit.


La fiction, ce n’est pas la réalité!


Toute forme d’influence peut être bonne ou néfaste.


Servez-vous de votre jugement! Prendre des risques inutiles ne peut que vous entrainer vers l’accident.


Choisissez vos influenceurs en fonction de vous protéger vous et les autres.

CSSR

16-Véhicule modifié

  

https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/clienteles/jeunes/vehicule-modifie

VÉHICULE MODIFIÉ

Si vous voulez modifier ou acheter un véhicule modifié, mieux vaut connaître ce qui est permis et ce qui ne l'est pas pour éviter déceptions et soucis.

L'ESTHÉTISME ET LA PERFORMANCE, OUI. MAIS PAS À N'IMPORTE QUEL PRIX!

Vous pouvez modifier une auto ou une moto pour lui donner une meilleure esthétique ou pour améliorer sa performance.

Une fois que toutes les modifications sont terminées, vous avez l'obligation de vous assurer auprès de nous que votre véhicule est sécuritaire et respecte le Code de la sécurité routière pour qu'il puisse circuler sur la route.

CE QUE DIT LA LOI (POUR UN VÉHICULE ROUTIER DESTINÉ À CIRCULER SUR UN CHEMIN PUBLIC)

À moins de notre approbation préalable, il est interdit d'apporter des modifications :

  • au châssis
  • à la carrosserie
  • à un mécanisme
  • à tout autre élément pouvant convertir un      tel véhicule en un autre type de véhicule
  • si les modifications sont susceptibles de      diminuer la stabilité ou le freinage du véhicule

Interdiction de modifier un scooter

Il est interdit de modifier un cyclomoteur (scooter) pour en augmenter les performances (vitesse).

EXEMPLES DE CE QUI EST PERMIS

INSTALLER UN ENSEMBLE :

  • de pneus et de jantes de plus grande      dimension
  • de surélévation mécanique
  • de jantes d'un diamètre supérieur
  • de ressorts plus courts que celui d'origine
  • de ressorts et d'amortisseurs

REMPLACER :

  • les amortisseurs par des amortisseurs de      performance
  • les phares, les feux et les réflecteurs par      des pièces ayant la mention SAE appropriée
  • les sièges, seulement si les sièges      originaux ne sont pas pourvus de coussins gonflables
  • la coquille du pare-chocs, seulement si le      matériau dont est composée la nouvelle coquille est comparable à      l'original

AJOUTER :

  • une ceinture de sécurité à 4 ou      5 points d'attache
  • un aileron ou des jupes de bas de caisse      stylisés

EXEMPLES DE CE QUI EST INTERDIT

  • Chauffer, plier, couper ou réparer par      soudage les composants de la direction
  • Effectuer des travaux de soudage sur le      châssis ou y apporter des modifications
  • Utiliser des ressorts coupés, chauffés ou      dont les spires sont attachées
  • Abaisser le véhicule à un point tel que les      pneus touchent à un composant du véhicule ou qu'une partie de la      carrosserie ou du châssis touche la chaussée en situation normale de      conduite
  • Ne pas respecter les spécifications du      fabricant du véhicule quant au réglage du parallélisme des roues
  • Diminuer l'intensité des phares, des feux      ou des réflecteurs
  • Retirer ou désactiver un coussin gonflable
  • Utiliser les points d'ancrage de la      ceinture d'origine pour fixer une ceinture à 4 ou 5 points
  • Enlever ou modifier les ceintures de      sécurité d'origine ainsi que leurs ancrages
  • Teinter les vitres latérales avant de      manière qu'elles laissent passer moins de 70 % de la lumière

INSTALLER :

  • un ensemble de surélévation qui affecte le      contrôle électronique de la stabilité
  • des roues ou des pneus de façon qu'ils      excèdent la carrosserie
  • des pneus sur des jantes dont la largeur      n'est pas recommandée par le fabricant du pneu (tire stretching)
  • des pneus non conçus pour la route (pneus      de course), des pneus qui dépassent les ailes du véhicule ou des pneus      dont le diamètre dépasse celui autorisé
  • un ensemble de phares DHI si le bloc      optique d'origine n'est pas conçu pour ce type d'ampoule
  • des portes « suicides » (portes      aux charnières situées à l'arrière dont l'ouverture se fait d'avant en      arrière)
  • des portes « ciseaux » (portes      dont l'ouverture s'effectue vers le haut)
  • des pièces comportant des arêtes vives ou      des pics

AUGMENTER :

  • la puissance d'un scooter ou sa vitesse      maximale

REMPLACER :

  • la suspension par une suspension trop      rigide ou ayant un débattement insuffisant
  • les phares, les feux, les réflecteurs ou le      bloc optique par des composants n'ayant pas la mention SAE
  • les ampoules incandescentes par des      ampoules DEL avec des lentilles non conçues pour cette utilisation
  • un volant muni d'un coussin gonflable

MODIFIER :

  • la couleur des phares, des feux ou des      réflecteurs
  • le système d'ouverture et de fermeture ou      de verrouillage des portes

SI VOTRE VÉHICULE N'EST PAS CONFORME

  • Vous ne pourrez pas le faire immatriculer
  • Il ne pourra pas circuler sur la route
  • Vous pourriez vous faire arrêter à tout      moment par la police ou un contrôleur routier et :
    • recevoir une amende de 100 $ à 600 $, plus       les frais
    • généralement, être obligé de soumettre le véhicule à       une inspection mécanique… à vos frais

AVANT DE MODIFIER OU DE FAIRE MODIFIER UN VÉHICULE

1. Consultez le guide Modifier son véhicule pour voir ce qui est permis et ce qui est interdit.

2. Utilisez des pièces spécialement adaptées au véhicule et provenant de fabricants reconnus qui certifient leur conformité pour un usage routier.

3. Allez voir toutes les conditions requises pour .

POUR LES MODIFICATIONS D'AUTO, DE MOTO, DE SCOOTER, LE HELLAFLUSH, LA PERSONNALISATION (TUNING) OU LA CONSTRUCTION D'UN VÉHICULE ARTISANAL, CONSULTEZ AUSSI :

  • Auto modifiée
  • Moto modifiée
  • Hellaflush
  • Construction d'un véhicule artisanal

Dernière modification : 17 mai 2022


Source :https://saaq.gouv.qc.ca/securiteroutiere/clienteles/jeunes/vehicule-modifie

17-Les panneaux

  

Prescription et suggestion?

J’aimerais vraiment comprendre cette problématique sur nos rues et nos routes au Québec. 


Lorsque les conditions le permettent, pourquoi les gens ne respectent pas les limites, lorsqu’elles sont des prescriptions (panneau blanc de limitation de vitesse).


Il y a ceux qui roulent au-dessus des limites prescrites, et ceux qui crois que de rouler sous la limite permise, font d’eux de meilleurs conducteurs plus sécuritaire et responsable.


À vous chers automobilistes je vous répondrai gentiment et cordialement, vous n’aidez en rien, à faire de nos routes des endroits plus sécuritaires. En fait, vous faites l’inverse.


Bien sûr, certains me diront « les gens n’ont qu’à partir plus tôt » ou encore « ce n’est pas moi le danger, mais ceux qui roulent au-delà de la limite ». 


En retour, je vous dirai ceci, vous avez raison sur un point. Il est vrai que de partir plus tôt, aiderait sûrement les gens à respecter davantage les limites.


Pour l’autre point soulevé, sachez que oui, vous représenté « dans une certaine mesure », un plus grand danger en ne respectant pas la limite indiquée que celui ou celle qui les dépassent. 

  

Pourquoi est-ce moi le danger me direz-vous?

 

la réponse à cette question est fort simple. Prenons l’exemple d’un automobiliste roulant à 70km/h dans une zone de 90km/h, les gens qui vous suivent, en viendront à perdre patience et risque fortement de vous doubler à un endroit où ce n’est vraiment pas conseillé ou encore prendrons un risque en anticipant mal la distance disponible.


Ce qui pourrait provoquer un accident grave et peut-être même fatal. Bien sûr, j’entends déjà les gens dirent « c’était à lui de ne pas me dépasser et de prendre son mal en patience ». 

Sachez que je changerais de discours et surtout j’éviterais de mettre tout le blâme sur ladite personne. 


Car si une telle situation vous arrive, que l’accident se termine de façon tragique et qu’à la suite de l’enquête, il peut être prouvé que vous en êtes la cause indirecte, vous pourriez être poursuivis et des accusations pourraient être retenues contre vous. 


Lorsque vous circuler sur le réseau routier, tous les panneaux, qu’ils soient de couleur blanche, noire, rouge et ceux entouré d’un cercle vert. Sont des OBLIGATIONS ET NON LAISSER À VOTRE DISCRÉTION. D’où pourquoi, ils sont appelés panneaux de prescription.


Vous devez les respecter en tout temps et en tout lieu. Pas d’excuse, de défaite, de je ne le savais pas. Un policier ou toute personne que vous connaissez vous le dira. L’ignorance de la loi n’est pas une excuse. 

  

Si vous vous trouvez dans une zone où la limite est de 90km/h, rouler à cette vitesse. Si vous êtes dans une zone de 50km/h, même chose. Il y a une différence entre je peux et je dois.

 

Nous pouvons également entrer dans la catégorie des obligations, les panneaux de limitation de vitesse sur les chantiers routiers. Ces panneaux (orange) feront encore plus de mal à votre portefeuille, car ne pas respecter les limites de vitesse sur un chantier routier, vous entrainera une contravention au montant doubler ainsi que vos points d’inaptitude. Alors, pensez-y à deux fois.


Pour de plus amples informations sur les panneaux de signalisation de prescription, je vous invite à aller consulter le lien ci-dessous. 

Panneaux de signalisation de prescription | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

  

Que veut dire une vitesse suggérée?

Une vitesse suggérée, est une vitesse jugée sécuritaire par le ministère des Transports du Québec par exemple, pour une sortie d’autoroute, une courbe ou encore pour prendre un carrefour giratoire (voie simple ou double). 


Ces panneaux sont généralement de couleur jaune. Ils sont toujours placés au début d’une sortie d’autoroute, à l’entrée d’une courbe ou d’un carrefour.


Comme il s’agit d’une suggestion, vous n’êtes pas dans l’obligation de la respecter. Il vous suffit seulement d’utiliser votre bon jugement. Il va sans dire également que vous devez prendre en compte les conditions météo et routière afin de prendre la meilleure décision.


Pour les sorties d’autoroute, les limites de vitesse peuvent varier. Cela  dépend de la courbe, est-elle prononcée ou est-elle plus élancée. (En moyenne), les sorties d’autoroutes, les vitesses suggérées joueront entre 55km/h et 65km/h. 


Pour les courbes, vous aurez selon la courbe, un ou deux panneaux qui vous aiderons à prendre votre décision, à savoir si vous respecterez la vitesse ou non.

Le premier vous indiquera si la courbe est prononcée ou non et le sens de la courbe. 

L’autre panneau sous le premier, vous indiquera la vitesse qui vous est suggérée pour prendre ladite courbe. 


Pour les carrefours giratoires, aussi appelés rond-point, généralement, les carrefours à voie simple auront une vitesse suggérée de 30km/h et les carrefours à voies doubles, seront suggérés à 25km/h. 


Pour de plus amples informations sur les panneaux, pour les candidats à l’obtention d’un permis d’apprenti, ou pour toutes personnes désirant voir ou revoir ces informations, vous retrouverez ces informations dans votre carnet d’étudiant au module 3 pour les étudiants, ou encore vous retrouverez ces informations sur le site de la SAAQ sous la rubrique conduire un véhicule de promenade au module 3 en format PDF.


Il ne me reste qu’à vous souhaiter bonne route et n’oubliez pas les trois principes d’un bon conducteur. Il faut être COOPÉRATIF, SÉCURITAIRE ET RESPONSABLE.


Tout les panneaux et leur signification

https://www.rsr.transports.gouv.qc.ca/  

S.Langevin 

18- 16 ans le permis

  

16 ans, le temps du permis et des choix.


Dès leurs 15 ans, les enfants commencent à interpellés leurs parents en leur demandant s’ils vont accepter l’années suivante de signer le consentement parental qui leur donnerons le droit de suivre un cours de conduite. 


Cette excitation est des plus normal. Toutefois, les futurs apprentis, ont-ils vraiment réaliser ce qu’impliquait aller chercher son permis. Ont-ils pris la pleine mesure que des sacrifices et des choix devront être fait pour réaliser leur projet? 


N’oublions pas les parents aussi dans cette décision. Ont-ils pris le temps également d’expliquer et le comprennent-ils. Comme disait ma grand-mère, « dans la vie, tu ne peux pas avoir le beurre et l’argent du beurre ». Autrement dit, dans la vie, tu ne peux pas avoir tout ce que tu veux en même temps. Tu va devoir faire des choix.


Est-ce que c’est ce qui se produit pour le permis de conduire? 


Force est de constater que la réponse à cette question est non. Oui les écoles de conduite, comprennent que la place d’un jeune de 16 ans dans la journée est à l’école et non derrière un volant. 


C’est pourquoi nous les écoles de conduites, réservent leurs plages horaires de soir aux élèves du secondaire.


 Cependant, les écoles de conduites ne font pas de miracles non plus. Elles sont prêtes à ajuster l’horaire en fonction du jeune, mais il serait important que le jeune y mette du sien aussi. 


 Combien de fois aie-je entendu de mes élèves me dire, bien le lundi je ne peux pas vraiment parce que j’ai ma pratique de soccer avec l’équipe de l’école, le mardi je pourrais peut-être mais entre certaines heures parce que j’ai ma partie de soccer avec mon équipe local, le mercredi je ne peux pas de soir pour une autre raison et le jeudi et vendredi bien souvent je travail. 


Nous leur offrons donc la possibilité de suivre leur cours les week-ends.  Là encore les week-ends bien non suis au chalet avec mes parents.


 Vous voyez pourquoi les jeunes doivent apprendre à faire des choix. Les écoles de conduite, ne peuvent pas faire de miracle si les élèves n'y mettent pas la volonté.


Texte écris suite à la parution d'un article dans le journal de Québec.


Bonne route!!!

CSSR

19-Conduite automnale


La conduite automnale 


Outre les magnifiques couleurs du paysage, l’automne nous rappelle qu’il faut se préparer aux conditions froides qui approchent.


Les journées se rafraichissent, le mercure descend, et les dangers de glace noire se prépare.


Pourquoi s’en méfier?

 Parce qu’il n’y a pas de différence visuellement entre le noir lustré mouillé et le noir lustré glacé!


Alors si la chaussée est mouillée et que la température descend près du point de congélation… Méfiez-vous!


Autre point, méfiez-vous aussi des tapis de feuilles et des aiguilles de pin. 


Lorsque vous roulez dessus, vos pneus n’ont plus de contact avec l’asphalte. De plus lorsque vous freinerez elles s’accumuleront au-devant de vos pneus avant de passer dessous, prolongeant ainsi votre distance de freinage.  


Bonne route!

Copyright © 2024 Gestion.CSSR - Tous droits réservés.


Optimisé par

Ce site Web utilise les cookies.

Nous utilisons des cookies pour analyser le trafic du site Web et optimiser votre expérience du site. Lorsque vous acceptez notre utilisation des cookies, vos données seront agrégées avec toutes les autres données utilisateur.

RefuserAccepter